La Fédération de la Société civile de Kalehe a organisé une journée porte ouverte pour sensibiliser contre l’utilisation des enfants mineurs dans des maisons de tolérance en cette période d’insécurité observée dans cette région.
Ce mercredi 3 avril 2024, cette faitière de la Société civile territoriale en collaboration avec la Police Nationale Congolaise (PNC) a organisé cette journée à l’intention des tenanciers des Hôtels, Nganda, terrasses et maisons de tolérance.
Le but était de sensibiliser ces acteurs économiques sur l’utilisation des enfants mineurs dans leurs entreprises pour des fins économiques.
James Musanganya, Président de cette structure citoyenne affirme à La Prunelle RDC que cette journée s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’action sécuritaire où il est demandé à toute personne de contribuer à la sécurité de ce territoire.
« Le constat est tel qu’en cette période d’insécurité, plusieurs enfants sont utilisés dans les activités telles que l’exploitation sexuelle, des ventes et achats des produits alcooliques, de transport des fardeaux lourds, violences sexuelles, d’hygiène Etc. Il s’agit également d’encourager les opérateurs à contribuer et à assurer la sécurité qui est une affaire de tout le monde. Détenir les registres des visiteurs mais aussi dénoncer les cas suspects. Il est évident que pour certains hôtels les enfants ne sont pas utilisés mais leurs contributions à la sécurité ne sont pas démises. Cela a été une satisfaction et un éveil des consciences de tout un chacun, et où les participants sont réjouis de leur rapprochement avec les autorités de la police », fait savoir James Musanganya.
La Société civile de Kalehe encourage les responsables ainsi que la population du milieu à dénoncer cette pratique déloyale d’utilisation des enfants pour des fins économiques, et cela quel que soit le statut social de tout un chacun.
« Même s’il s’agit d’un tenant du pouvoir comme un élément de la PNC, une militaire ou toute autre autorité qui abuserait de son pouvoir et introduiront les enfants mineurs dans leurs installations, quel que soit son rang, il faut le dénoncer », conclut-il.