Nord-Kivu: « N’eût été la présence de l’EAC, Goma ne serait plus une ville aujourd’hui » (Général Kaputa)

Le Général de brigade Emmanuel Kaputa, commandant second de la force régionale de l’EAC a laissé entendre que la force régionale de l’East African Community jouait un rôle très important dans la sécurisation de la ville de Goma, Chef-lieu du Nord-Kivu.

Il l’a fait savoir devant la presse locale ce jeudi 19 octobre 2023 alors qu’il recevait un mémorandum des jeunes manifestants du collectif des mouvements citoyens et groupes de pression exigeant le départ des éléments de la force régionale de l’EAC. Ces manifestants accusent la force de l’EAC d’être passive dans la guerre d’agression du Rwanda à travers le M23.

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Répondant à la question sur le fondement des préoccupations des manifestants, ce denier n’a pas hésité de vanter les efforts fournit par l’EAC pour épargner la ville de Goma de tout danger après le dernier assaut sur la localité de Kanyamahoro en territoire de Nyiragongo.

 « N’eût été la force régionale de l’EAC à Goma, Kanyamahoro, Kibumba, notre présence au Congo, les M23 seraient aujourd’hui à Goma…N’est-ce pas que vous m’avez vu sous les bombes à Kanyamahoro ? J’insiste, n’eût été cette force, Goma ne serait pas une ville aujourd’hui », a-t-il déclaré à la presse.

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Les manifestants, eux, ne décolèrent pas : les responsables de l’EAC doivent l’action de la force régionale dans les entités occupées par les terroristes du M23.

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Sur place dans la province du Nord-Kivu, les critiques contre cette force se multiplient. Des nombreuses voix accusent la force régionale d’être complice des rebelles du M23. Au sein de la Société Civile comme dans le gouvernement, l’agacement est total : la force régionale n’arrive pas à faire le boulot pour lequel elle a été conviée.

Freddy Ruvunangiza, à Goma