« Le Mercredi 30 août 2023 est un jour que nous n’oublierons jamais ». L’opposant congolais Martin Fayulu s’est encore une fois adressé aux congolais. Dans son message, il est encore une fois revenu sur le récent carnage de Goma ayant emporté au moins 57 civils non armés, tués par des membres des forces de défense et de sécurité.
Pour Fayulu, le peuple congolais a été affligé au vu des images de massacres perpétrés à Goma le 30 Août 2023. Cette situation désastreuse continue à faire couler les larmes, rappelle-t-il.
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Pour lui ce qui est pire, c’est que ce ne sont pas tous ces groupes armés, ivres du sang congolais et des minerais du Congo, qui ont tué comme ils le font depuis plusieurs années sans crainte de représailles. Ce ne sont pas non plus les agresseurs rwandais et leurs supplétifs du M23 qui ont violé, massacré, incendié les villages et sommé les Congolais à fuir leurs terres, comme ils le font depuis plusieurs années déjà mais les militaires congolais.
« Ces militaires de la garde républicaine congolaise qui ont froidement et lâchement massacré nos compatriotes qui voulaient tout simplement manifester pour dénoncer l’occupation de notre territoire par le Rwanda, tout en regrettant vivement la passivité des forces de la MONUSCO. En cet instant si grave et si douloureux, où le peuple congolais ne sait plus à quel saint se vouer, parce que massacré à la fois par les étrangers et par ceux-là même qui sont censés assurer sa sécurité ; j’adresse de nouveau en son nom la compassion, l’affection et la sollicitude de la patrie aux familles et aux proches éplorés », exprime Martin Fayulu.
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Martin Fayulu est forme : le monde doit savoir que le peuple congolais est en « danger de mort ».
« Le sang et les larmes des Congolais ont trop coulé. Le Conseil de Sécurité des Nations Unies est obligé de prendre des mesures énergiques » ajoute-t-il.
Plusieurs personnes ont été tuées par balles et plusieurs autres grièvement blessées dans une violente manifestation du mercredi 30 août 2023 en ville de Goma (Nord-Kivu). Ces personnes ont été tuées au cours de la confusion née d’une manifestation de la secte wazalendo interdite par les autorités urbaines.
« Agir aujourd’hui puissamment dans le Grand Kivu et en Ituri contre toutes ces barbaries sans nom ; c’est être fidèle aux prescrits du chapitre 7 de la Charte des Nations Unies », insiste Fayulu, appelant l’ONU à prendre des mesures radicales et décisives afin de retirer la MONUSCO et envoyer une autre mission avec des forces combattantes pour restaurer la paix au Congo.
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