Alors que les activités scolaires ont été lancées ce lundi 04 août sur toute l’étendue de la RDC, les enseignants des certains coins des territoires ont opté pour la grève pour non-respect des engagements du gouvernement congolais par rapport à leur traitement.
Ces professionnels de la craie accusent le gouvernement congolais la non tenue des promesses consistant à prendre en charge les nouvelles unités et les non payés.
Ces mouvements de grève sont dans plusieurs territoires en province de l’Ituri notamment à Djugu, Mahagi et Irumu où ces derniers réclament aussi au moins 2 mois impayés avant de débuter l’année scolaire 2023-2024.
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Contacté par LaPrunelleRDC.CD, un enseignant de la sous division provinciale de l’EPST Djugu 2 qui confirme la nouvelle appelle l’Etat congolais à écouter les cris de détresse des enseignants « délaissés dans le noir ».
« Nous sommes à la maison déjà depuis deux jours. Nous ne redémarrerons que si le gouvernement nous paye deux mois. Il s’agit d’août et septembre et puis prendre en charge les nouvelles unités et les non-payés », a-t-il expliqué.
Cette situation suscite des réactions de part et d’autre. Des nombreux parents se sentent agacés par une allure « inquiétante » que prend l’année scolaire 2023-2024. Nombreux craignent que cette situation ait un impact négatif sur le calendrier scolaire si rien n’est fait dans l’urgence.
L’éducation scolaire étant un droit des enfants en âge scolaire, nécessite néanmoins un bon engagement et cela passe par un bon traitement de ses éducateurs, rappelle un parent qui dit comprendre la colère des éducateurs.
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Parmi les difficultés qui touchent les écoles dans la province de l’Ituri, il y a également le fait que des écoles écoles hébergent à ce jour des personnes déplacées. D’autres font face au délabrement avancé des infrastructures scolaires dû notamment aux catastrophes naturelles et des attaques des groupes armés actifs dans ces régions précitées.
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