Le Ministre National de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST) a annoncé certaines dispositions pour la rentrée scolaire 2023. Dans une lettre adressée aux Directeurs provinciaux de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, il interdit strictement aux écoles conventionnées, publiques comme Privées, certaines habitudes qui frustrent déjà les parents au début de l’année scolaire.

Il s’agit notamment de l’achat des fournitures scolaires et les uniformes aux écoles.  Le ministre s’oppose à ces pratiques qui tendent à transformer les écoles de la RDC à des marchés pour rançonner des parents.

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Tony Mwaba donne la liberté aux parents de se procurer des uniformes au marché de leur choix.

« Les parents sont libres de se procurer les fournitures scolaires, les uniformes et la tenue de l’éducation physique au marché de leur choix ».

Dans cette lettre, le Ministère ajoute aussi que les frais scolaires doivent être perçus obligatoirement en monnaie nationale.

Il indique que les inscriptions sont gratuites et doivent être faites aux dates fixées par le Calendrier Scolaire 2023 2024,

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« Aucun test d’admission ne doit être organisé pour les nouveaux élèves et aucun frais de réinscription ne doit être exigé aux anciens élèves », insiste-il.

Pour renforcer la cohésion sociale au niveau scolaire, le Ministre de l’enseignement rappelle qu’aucune école ne peut exclure des élèves pour leur appartenance ethnique, raciale, religieuse, ou pour des questions de frais scolaires.

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« Aucun élève ne peut être exclu pour des raisons de son appartenance ethnique, raciale, religieuse ou pour raison de frais scolaires. Aucun acompte des frais scolaires ne peut être exigé avant la rentrée scolaire ».

Ces dispositions concernent toutes les écoles. Les présentes dispositions sont d’application « stricte et immédiate » pour une rentrée scolaire apaisée tant pour les établissements scolaires publics que privés agréés.

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Notons que plusieurs écoles de la ville des Bukavu ont vendu l’année passée de fournitures scolaires et uniformes aux parents à un prix exorbitant.

Avec la cherté de la vie et les conditions économiques qui ne s’améliorent pas, à part le paiement de frais scolaires, les parents ont été contraints de payer chèrement des objets classiques aux écoles, malgré toutes les annonces interdisant la pratique. La mesure sera-t-elle cette fois respectée? C’est ce qu’on verra!

Claudine Kitumaini