Intervenons-nous

La Dynamique communautaire pour la cohésion sociale et le développement (DYCOD); et le Cadre de Concertation provincial de la société civile (CCPSC), ont sensibilisé les communautés du Sud-Kivu; sur la nécessité d’une cohésion pour le développement de la province.

C’était lors d’un atelier organisé à l’hôtel Mont Kahuzi ce jeudi 22 janvier 2021; où ont pris part les mutuelles communautaires de la province.

Pour Patient Bashombe, président du Cadre de concertation nationale de la société civile (CCNSC); cette activité avait aussi un autre objectif qui est celui de lancer au niveau de la province; la campagne pour la cohésion sociale et l’unité nationale. Une campagne lancée au niveau national à Goma le 19 janvier dernier.

«Il fallait sensibiliser, mobiliser les communautés du Sud-Kivu pour comprendre la nécessité d’une cohésion afin de sortir notre province du 20ème étage sous-sol; comme je l’ai dit, et créer ne fût ce que le lit enfin d’envisager un développement. Car sans cohésion, nous ne pouvons pas aspirer à un développement », a-t-il dit.

Selon Zozo Sakali, président du CCPSC du Sud-Kivu, un constat malheureux se fait observer. Le pouvoir est arraché aux autorités locales et toutes les décisions de gestion viennent de Kinshasa, selon lui. La conséquence est qu’il y a des chefs des chefferies; des groupements qui n’attendent que des coups de fil de Kinshasa pour agir.

« Nous voulons que le pouvoir se sente au niveau de la base. Que les autorités locales prennent des décisions et que ça soit des décisions qui boostent le développement dans leurs entités. Que les plans de développement viennent de la base et non du somment », dit-il.

Ce qui entre dans la philosophie de la DYCOD, comme le fait savoir Nicolas Kyalangalilwa, coordonnateur provincial de cette structure, qui vise à inciter le développement au niveau des communautés, étant donné que ce sont les communautés qui connaissent les vraies solutions à leurs problèmes.

Le Pasteur Nicolas indique que le travail de la DYCOD est alors de venir en appui aux solutions proposées par les communautés. Et que tout doit commencer par la cohésion qui conduira alors à amorcer le développement.

« Le travail vient de commencer et il consiste à discuter avec les différentes couches de la société et après le plan de travail  sera présenté. Nous voulons dire ici que nous ne venons pas inventer la roue; nous venons en appui avec une nouvelle philosophie à ce qui existe », fait-il savoir.

Des représentants des communautés d’accord avec la DYCOD

Les représentants des communautés qui ont participé à cet atelier ont fait les vœux de voir des projets qui seront présenté par des communautés, ne puissent pas susciter des conflits entre communautés.

Ils ont alors adhéré à la philosophie de la DYCOD tout en appelant celle-ci à prendre compte de la diversité des communautés. Un travail a été donné au Barza intercommunautaire afin de réunir les aspirations de différentes communautés.

Ce qui ne pouvait que satisfaire le président du CCNSC, Patient Bashombe, qui se dit être content de voir que toutes les provinces de la RDC viennent d’adhérer à cette campagne. Pour lui, le travail qui reste est celui de réfléchir sur la cartographie des conflits en province.

« De réfléchir sur comment résoudre ces conflits en terme d’approche et des solutions pour que nous puissions espérer à un développement durable pour notre province », fait-il savoir.

Thomas Uzima

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