Le ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, Thomas Luhaka, annonce la reprise imminente; des activités académiques dans les provinces non encore touchées par le coronavirus; mais aussi dans celles qui n’ont pas rapporté des cas, les 14 derniers jours.
Selon une note circulaire publiée ce jeudi 21 janvier 2021, Thomas Luhaka indique que sur instruction du Président de la République, et du premier ministre, des instructions pour la reprise progressive des activités académiques dans certaines provinces, viennent d’être données.
Cette note indique que pour l’année académique 2019-2020, la reprise de délibération doit encore attendre dans les provinces touchées par la pandémie. Ainsi donc, dans ces provinces, la suspension des activités reste maintenues dans ces provinces.
Cependant, dans les provinces non encore touchées ou qui ont fait 14 jours sans avoir rapporté des cas de covid-19; l’organisation de défense des mémoires et thèses; mais aussi celle des sessions peuvent avoir lieu.
Pour l’année académique 2021-2022, Thomas Luhaka renseigne que la reprise de toutes les activités académiques interviendra incessamment. Cela, toujours sur demande du chef de l’Etat.
Par ailleurs, le ministre rappelle que tout doit se passer dans le strict respect des mesures barrières contre le covid-19; sous la grande surveillance des comités covid-19 institué dans les Etablissements universitaires.
Il faut noter que depuis décembre, la RDC fait face à la deuxième vague de coronavirus. Pour limiter sa propagation, les autorités ont pris des mesures tel que; la fermeture des écoles et universités, bars, discothèque et restaurants.
En colère contre cette mesure, des étudiants et élèves des plusieurs provinces ont manifesté pour réclamer la reprise es cours.
Depuis le début de l’épidémie déclarée le 10 mars 2020, le cumul des cas est de 21.398, dont 21.397 cas confirmés et 1 cas probable. Au total, il y a eu 644 décès (643 cas confirmés et 1 cas probable) et 14.865 personnes guéries. 22 provinces sont jusque là touchées et 4 ne le sont pas encore.
Judith Maroy