Le Chef de Division Provinciale de la Communication et Médias rejette fortement les allégations de « tracasseries fiscales » portées contre lui par les médias du Sud-Kivu réunies au sein de RATECO et UNPC. Napoléon Kisala, évoque un « acharnement ».
Au cours d’un entretien avec la presse ce samedi 26 août 2023, Napoléon Kisala rappelle que la Division de Communication est l’institution habilitée pour réglementer le fonctionnement des médias.
Napoléon Kisala rappelle que parler de tracasseries fiscales suppose que les actes posés aux assujettis ne sont pas légaux.
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Pourtant, dit-il, dans le cas des médias du Sud-Kivu, il existe des textes légaux sur lesquels il se fonde pour agir.
«C’est un droit auquel est soumis chaque média. Et ce droit est fixé pour les medias audiovisuels à 7500 dollars américains, pour les médias à caractère non commercial et il y a les médias à caractère commercial et ils sont soumis à payer cet acte à 15.000 dollars américains. Et la validité de cet acte est de 5 ans. Pour les médias en ligne, c’est 3.000 dollars américains et pour la presse écrite c’est 1000 dollars alors que pour les imprimeries c’est 2000 dollars et pour les librairies c’est 500 dollars », explique-t-il, parlant des frais pour permettre au média d’exister.
Le Chef de Division de la Communication et Médias dénonce par ailleurs « l’attitude » et le « mode opératoire » des organisations « qui se disent parler au nom et le compte des entreprises de presse »
Celui-ci rappelle également que chaque acte taxable a une base légale.
« Les allégations portées contre la Division de Communication et Médias, disant que les médias du Sud-Kivu sont victimes de tracasseries fiscales sont des allégations qui n’ont aucun fondement légal ni réglementaire. Il s’agit d’un acharnement et l’ignorance des textes de la part de nos partenaires qui sont le RATECO et L’UNPC », s’indigne Napoléon Kisala, le Chef de la Division provinciale de la Communication et Médias.
Il dénonce donc un « mensonge et un acharnement » contre ce service de l’Etat congolais qui s’acquitte de ses obligations.
«Leur ennui contre la Division de la Communication et des Médias est à chercher ailleurs », insiste-t-il.
Le Chef de Division de la Communication et Médias est clair : la garantie du bon fonctionnement de ne viendra jamais de « l’ignominie agitatrice des organisations qui se font, depuis des années la santé financière auprès des bailleurs au nom des médias ».
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« Plutôt dans le respect des textes légaux et règlementaires du secteur des médias et dans la collaboration avec le service attitré. C’est pour cette raison que je vous exhorte à la prudence et à la vigilance et voir dans comment s’acquitter même par échelonnement de vos obligations fiscales », conclut-il.