L’Association Contre le Mal et pour l’Encadrement de la Jeunesse (ACMEJ) rapporte une tentative de viol par un élément FARDC à Katogota dans la Plaine Ruzizi; où des habitants ont passé la nuit du 29 août 2020 dans la terreur à cause des menaces de ce militaire.
Dans une dépêche parvenue à Laprunellerdc.info, l’organisation indique que vers 21 heures, ce militaire connu sous le nom de Trésor; s’est introduit dans la parcelle d’une famille, poursuivant une fille pour avoir des relations sexuelles avec elle. Le refus de la fille a provoqué une grande dispute; jusqu’à ce que la mère de la fille alertée, est sortie pour supplier le militaire de partir; mais celui-ci a tiré une balle en l’air pour intimider les victimes.
«La fille a pris fuite et sa mère est rentrée vite dans sa maison, suivie par le militaire, qui pensait que la fille aussi était entrée à la maison. Sous menace de la tuer avec son arme, il a commencé à exiger que la mère lui montre sa fille. L’ayant ratée, il a obligé la mère à lui donner 40.000 Francs congolais, toujours sous menace de l’arme. La mère est passée aux cris mais personne n’est venu immédiatement la sauver; car les gens se souvenaient du récent massacre de Sange et aussi de celui de Katogota de l’année 2000.» raconte ACMEJ.
Cette structure citoyenne indique qu’un voisin, auquel la mère demandait par ses cris de lui amener les 40.000 FC; est sorti avec cette somme et l’a remise au militaire. Le militaire a également commencé à intimider ledit voisin, et n’est parti que vers 22 heures.
«Le matin du 30/8/2020, informés de la situation, les défenseurs de droits de l’homme de la place ont alerté son commandant, qui est venu directement les rencontrer et rencontrer la famille victime; ensuite il est allé chercher le militaire qui a commis cet abus, l’a arrêté et remis à l’Etat-major à Luvungi.» confie l’organisation.
Elle demande commandant de l’unité Commando déployée dans le groupement d’Itara-Luvungi, de transférer cet élément FARDC à l’auditorat militaire, pour qu’il réponde à ses actes.
ACMEJ réitère aux Gouvernements national et provincial, sa demande de construire des camps militaires dans la Plaine de la Ruzizi; pour éviter ou réduire les abus et violations des droits de l’homme de la part des militaires; contre les paisibles citoyens ruraux, et favoriser un climat de paix et sécurité.
Museza Cikuru