Le Réseau des Associations des professeurs des Universités et Instituts supérieurs du Congo (RAPUCO) accuse l’Université officielle de Bukavu (UOB) de saboter sa décision, décrétant une grève sèche au sein des institutions supérieures et universitaires publiques de la RDC.
Lors d’une réunion d’évaluation tenue à Kinshasa jeudi 20 Janvier 2022, les Professeurs réunis au sein du RAPUCO ont constaté avec « regret » que cette Université basée dans la ville de Bukavu évolue avec les activités académiques, malgré la décision de la grève, «par le biais des certains Professeurs fanatiques, zélés et traîtres».
Dans un communiqué rendu public ce samedi 22 janvier 2022, le Représentant du Corps académique de l’UOB, Prof. Mangambu Jean De Dieu Mokoso, demande aux Professeurs qui poursuivent les enseignements à « arrêter », jusqu’à nouvel ordre.Celui-ci demande à ses collègues de ne pas faire une « mauvaise exception ».
«C’est une honte pour nous chers collègues. J’au eu personnellement honte quand on a parlé de l’UOB, pourtant comptée parmi les grandes universités publiques du pays. Encore une fois je prie ceux qui enseignent d’arrêter en attendant le communiqué de presse du RAPUCO prévu pour le 26 janvier 2022, après évaluation… C’est pour notre bien… » exhorte-t-il.
Pour rappel, les Professeurs des différentes institutions de l’ESU sont en grève depuis le 5 janvier. Ces derniers demandent au Gouvernement d’améliorer leurs conditions de vie, avant toute reprise des cours. Dans une déclaration signée ce vendredi, le RAPUCO a même rappelé au Gouvernement, son exigence d’un salaire mensuel de 5.000 dollars américains, pour le Professeur le moins gradé.
Héritier Bashige M.