Intervenons-nous

TRIUNE : LE MINISTRE MUHINDO NZANGI, LE PORTE-ETANDARD DES REFORMES GENANTES AU SEIN DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET UNIVERSITAIRE CONGOLAIS

Depuis quelques mois, Muhindo Nzangi, Ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire congolais, est la cible des tirs croisés d’opérateurs politiques et   de gestionnaires qui craignent la réforme courageuse et innovante du système universitaire congolais loyauté par les intérêts privés.

Cette réforme a été voulue par les acteurs universitaires et les différents partenaires éducatifs internationaux et nationaux qui accompagnent la formation de qualité des jeunes en RD Congo.

Les États généraux de l’Enseignement Supérieur et Universitaire sont tenus dans la ville universitaire de Lubumbashi en septembre 2021. Ils ont adopté plus de 200 résolutions et recommandations pour redéfinir, requalifier, redynamiser en et innover le système universitaire congolais. Le système LMD et d’autres recommandations pertinentes en sont les acquis salvateurs constituant le cahier de la réforme tant attendue dans ce secteur.

L’engagement du Ministre Muhindo Nzangi pour réformer sans complaisance son secteur a été fort apprécié par les acteurs du système éducatif de notre pays et par des partenaires extérieurs. 

Le début de l’exécution des recommandations, notamment la fermeture des Facultés de médecine dans certains établissements, la fermeture des établissements non viables ainsi que des changements des comités de gestion, n’a pas manqué de chatouiller les fossoyeurs de l’Enseignement Supérieur et Universitaire congolais.

Or selon plusieurs observateurs nationaux et internationaux, le travail jusque-là réalisé par le Ministre Muhindo Nzangi à l’ESU constitue l’un des bilans les plus remarquables et significatifs du Gouvernement du Premier Ministre Sama Lukonde. Dès lors, d’aucuns s’étonnent de constater que la réforme de l’ESU est plus combattue au sein du système politique qui était censé lui apporter le soutien nécessaire.

Il est à craindre que plusieurs acteurs véreux au sein des institutions ne soient en train de se coaliser pour monter des stratégies visant à étouffer les mesures de concrétisation de la réforme. Il est à craindre que le porte-étendard de la concrétisation de la vision du Chef de l’État et du Gouvernement dans le secteur de l’ESU, ne soit en train d’être abandonné aux mystificateurs et bâtisseurs d’intrigues politiques.

Il serait alors malencontreux pour le Gouvernement du Premier Ministre Sama Lukonde de prêter oreille à ceux qui ont longtemps pris en otage le secteur de l’ESU et qui s’en servent maladroitement pour leurs positionnements politiques et pour assouvir leurs intérêts privés.

Étouffer les initiatives et décisions qui vont dans la droite ligne des grandes options de la réforme de l’ESU, se serait raté le train du changement en ce 21ème siècle dont le moteur n’est pas seulement l’économie et les technologies numériques, mais aussi et surtout l’enseignement de qualité portées les recherches et innovations scientifiques dans les universités réajustées aux enjeux et défis du monde compétitif.

En tant que citoyens, scientifiques et enseignants aux universités, soucieux du progrès et de la construction de notre société par l’éducation et les sciences, nous invitons le Chef de l’Etat et le Gouvernement de la République à réaffirmer leurs volonté de soutenir les réformes voulues par les États généraux tenus à Lubumbashi, à apporter tout le soutien institutionnel, matériel et financier à la mise en œuvre, par le Ministre Muhindo Nzangi, des recommandations issues de ces assises dans le grand intérêt de la République et de notre système éducatif qui, pour être compétitif dans le monde, doit être arraché aux intérêts individualistes et partisans.

Professeur Kaganda Philippe, UOB
Professeur Emmanuel Banywesize, UNILU,
Professeur Oliver Kahola, UNILU
Professeur Asipate, UNILU

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