Intervenons-nous

Comment avancent les enquêtes dans le dossier de l’assassinat de Dieudonné Mundi Muhanzi, alors agent de l’Université Catholique de Bukavu « enlevé » le 7 mai 2019 et dont le corps a été retrouvé le 13 mai à l’Hôpital Général de Référence de Bukavu ?

C’est en tout cas la question pour ses proches et amis qui continuent à croire que justice sera faite pour élucider les circonstances de son décès.

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Pourtant, deux après, aucun signe du début des enquêtes. Le calme et le silence des autorités politiques et judiciaires inquiètent plus d’un.

Honoratte Muhanzi, sœur du défunt, n’oublie pas ce jour.

« Allo Hôpital Général, aujourd’hui c’est le 13 mai 2021; deux ans jour pour jour depuis que nous avions retrouvé notre cher Dieudonné Mundi Muhanzi dans votre morgue où il était depuis le 7 mai aux environs de 23 heures 30. Et le cauchemar était pour nous devenu une réalité, qui est pourtant aussi un cauchemar dont il est difficile de se réveiller sans que la vérité sur ce crime minable, horrible et lâche ne soit établie. Je revis chaque jour la scène », s’indigne-t-elle.

Honoratte est très fâchée contre l’Hôpital Général où le corps avait été retrouvé plusieurs jours après.

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« Mais vous saviez dans votre arrogance et votre cynisme qu’il était dans votre morgue et que nos cris d’espoir et de désespoir, tous les communiqués à la radio et dans les réseaux sociaux étaient sans objet. Vous attendiez continuer votre œuvre macabre de soumettre la famille à un cauchemar et une torture permanents consistant à toujours chercher et suivre de fausses pistes sans pouvoir retrouver Mundi ».

En effet, selon des informations concordantes ressorties en 2019, « Mundi »; a été abattu de derrière. L’acte s’est produit le 7 mai 2019 aux environs de 22 heures.

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Il avait été assassiné sur son avenue Le corps a été acheminé à l’hôpital général de Bukavu par la police GMI. Aucun médecin n’avait fait le constat de décès.

Le corps avait été placé à la morgue à minuit 33’ sous mention « inconnu ».

Le corps n’a pas été identifié malgré ses deux dizaines d’années de service à l’UCB qui gère cet hôpital.

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Rien à signaler malgré les recherches de son épouse, cadre dans ce même hôpital depuis plus de 17 ans.

Les efforts sont menés pour trouver des ravisseurs identifiés à Goma.

Le corps est découvert par hasard 7 jours après à la morgue par un chef de « Shirika »; à qui on voulait montrer les sinistrés de Bagira ».

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Les enquêtes arriveront-elles à faire la lumière sur l’assassinat de cet homme? Pour l’instant, rien n’est sûr!

Jean-Luc M.

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2 commentaires

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