Des femmes actrices de la Société Civile, militantes pour la paix et la promotion des droits des femmes et de la jeune fille dans la province du Sud-Kivu demandent au Chef de l’État et Président en exercice de l’Union Africaine, Felix Tshisekedi d’exiger la publication des annexes du Rapport Mapping et de tenir compte du respect du genre dans la recherche de la paix.
Ces femmes actrices de la Société civile estiment que la publication des annexes du Rapport Mapping, l’implication des femmes dans la recherche de la paix et le respect des accords en l’occurrence de celui d’Addis-Abeba signé depuis février 2013 aura un impact positif sur la sécurité sur l’ensemble du Pays.
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Elles plaident également pour la nomination des femmes à différents mécanismes internes de suivi de cet accord d’Addis Abeba signé en février 2013 par différents pays africains et des partenaires pour la paix.
« Felix Tshisekedi, en sa qualité du Chef de l’État et du Président de l’Union Africaine de recommander aux parties prenantes le respect de l’Accord d’Addis Abeba et nommer des femmes dans les différents mécanismes internes de suivi de cet accord, de s’impliquer pour l’instauration d’un Tribunal International et exiger la publication des annexes du rapport Mapping pour que justice soit faite »
Et d’ajouter :
« Nous demandons au gouvernement de la République Démocratique du Congo d’impliquer les femmes dans les négociations de paix dans la région et d’allouer un budget pour la redynamisation de comité de suivi de la mise en œuvre de la Résolution 1325 au niveau national, provincial et local ».
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Hormis l’application dans les différents accords signés pour la paix, ces femmes actrices de la Société Civile demandent la révision de l’ordonnance nommant les acteurs du programme de DDRC-S en intégrant la dimension genre et exclure ceux-là qui ont trempé dans des crimes en RDC.
Pour elles, cela est un atout aussi pour la réussite de la paix.
Après cette table ronde qui s’est tenue dans la salle de l’Institut Français à Bukavu, les participantes s’est sont engagées à soutenir ce programme de DDRC-S « s’il tient compte de la dimension genre du sommet à la base », de continuer les plaidoyers en faveur de la justice transitionnelle, la paix et la sécurité et sensibiliser les autres femmes et filles à favoriser le climat de paix et à se désolidariser des groupes armés d’où qu’ils viennent.