Le gouverneur du Sud-Kivu, Jean-Jacques Purusi, a donné une semaine aux services frontaliers pour mettre fin aux tracasseries et rétablir l’autorité de l’État, à compter du mercredi 13 août 2025.
Cette décision a été prise lors d’une réunion sur l’ordre institutionnel tenue à la frontière de Kavimvira, en présence des responsables des services étatiques autorisés à exercer aux frontières, des membres du Conseil provincial de sécurité et des ministres sectoriels. L’objectif était d’évaluer la situation et de prendre les mesures nécessaires pour restaurer la discipline et la transparence aux postes frontaliers.
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Selon le gouverneur Purusi, seuls cinq services sont autorisés à opérer aux frontières : la DGDA, l’OCC, la DGM, le service d’hygiène aux frontières et la police de frontière. Plus de trente autres services, actuellement en activité, prélèvent des taxes illégales sur les petits et grands commerçants, perturbant le climat des affaires et privant l’État de recettes importantes. Il a estimé que près de 70 % des revenus douaniers échappent ainsi aux caisses publiques.
« Je remercie le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour son ordre de mettre fin aux tracasseries et de ne laisser opérationnels aux frontières que les services autorisés par l’État », a déclaré le gouverneur lors de la réunion.
Jean-Jacques Purusi a donné sept jours au ministre provincial des Finances intérimaire, Didier Kabi, ainsi qu’aux ministres sectoriels et aux services étatiques concernés, pour s’assurer que tous les services non autorisés disparaissent des postes frontaliers.