Le cadre de concertation territorial de la société civile de Kalehe ( CCTS) alerte sur l’état d’insécurité grandissante et généralisée à laquelle fait face la population locale dans cette partie de la province du Sud-Kivu.
Delphin Birimbi, président de cette structure de la société civile, renseigne qu’il ne se passe plus une semaine sans qu’on enregistré des cas de visite nocturne et plusieurs autres cas d’insécurité dans le territoire de Kalehe.
Le cas le plus récent, est celui survenu à une famille qui a été visitée dans la nuit du mercredi 15 au jeudi 16 janvier à Lwenge, dans le village de Kasheke, en groupement de Mbinga Nord.
Le CCTSC Kalehe parle des bandits armés qui ont fait incursion dans la maison de Monsieur Chance Bulimenci, vers une heure du matin, et l’ont kidnappé avant de le relâcher quelques heures plus tard après l’avoir torturé. La victime est admise dans une structure sanitaire de la place pour des soins.
» Mr Chance Bulimenci venait d’être visité par des bandits armés vers 1 heure 50 minutes. La victime à été emportée par les mêmes malfaiteurs non autrement identifiés et a été relâché quelques heures après étant déjà fortement blessée par coup des couteaux. Il suit présentement des soins médicaux au Centre Hospitalier de Kasheke depuis 4 heures » renseigne le CCTSC Kalehe.
Dans son alerte, le CCTSC Kalehe, signale aussi des affrontements entre les forces armées Congolaises et les éléments du groupe armé Nyantura depuis le mardi 14 janvier dernier dans le groupement de Ziralo.
La société civile locale parle également d’une insécurité imposée par les éléments Raiya Mutomboki qui continuent à imposer la loidans une partie du Groupement de Kalonge, dans une grande partie du Groupement de Mubuku toujours dans la chefferie de Buhavu et une partie de la Chefferie de Buloho.
Le CCTSC Kalehe, rapporte des cas de prise en charge des Nyantura qui se sont rendus par la population locale depuis le 04 décembre 2019.
La société civile demande qu’une solution soit vite trouvée pour rassurer une bonne sécurité à la population de Kalehe qui a longtemps souffert à cause de l’insécurité devenue monnaie courante dans cette partie du Sud-Kivu.
Bertin Bulonza