Des cadres de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) et gardiens de l’idéologie et valeurs tshisekedistes démentent les affirmations distillées sur les réseaux sociaux, faisant état d’une chasse déclenchée contre les hauts cadres de leur parti au Sud-Kivu, par le Gouverneur ad intérim.
Ils l’ont fait savoir dans une déclaration rendue publique ce samedi 18 mars 2023 à Bukavu, pour disent-ils, éclairer l’opinion sur ces « fausses » allégations.
Dans cette déclaration, ces gardiens de l’idéologie et valeurs tshisekedistes regrettent que ces allégations soient l’œuvre d’un groupe de cadres de l’UDPS vivants à Kinshasa appuyés par un groupe des fédéraux en séjour à Kinshasa, pour « nuire » à l’image du Vice-Gouverneur et Gouverneur ai de la province.
« Il est malsain que certains cadres du parti à conscience monnayée vous parlent d’une situation illégale, une affirmation que nous qualifions de déni de la démocratie et de la séparation des pouvoirs valeurs pour lesquelles nos pères fondateurs se sont bâtis et spécialement notre Guide Etienne Tshisekedi. De la prétendue chasse aux sorcières, monsieur le président de la République pendant 4 ans de règne du Gouverneur déchu Théo Ngwabidje à la tête de la province, 99,9% de combattants sont au chômage, nous sommes très sidérés d’apprendre de la bouche de quelques membres du parti vivants à Kinshasa appuyés par quelques fédéraux qu’il existerait une chasse déclenchée contre les hauts cadres auxquels allusion est faite, qui sont-ils ? Il est vrai certains cadres d’autres partis politiques dans leurs fuite sont venus à l’UDPS pour essayer de se mettre à l’abri par rapport aux fautes de gestion dont ils sont auteurs » font-ils savoir.
Ces derniers citent le Directeur de cabinet du Gouverneur déchu, qui a été suspendu par le Gouverneur a.i à l’issue du déclanchement d’une enquête contre lui, pour sa participation soupçonnée dans la vente des parcelles du patrimoine de l’Etat.
« Quoi de plus normal qu’un commis de l’état soit suspendu de ses fonctions à partir du moment où il est cité dans des activités contraires à la loi, qu’il soit de l’UDPS ou d’un autre parti politique ? Encore que notre parti UDPS est un parti qui a lutté et continue à lutter contre les antivaleurs et un Etat de Droit » s’interrogent-ils.
Ces cadres et gardiens de l’idéologie et valeurs tshisekedistes au Sud-Kivu soutiennent que les rares cadres de leur parti qui sont dans les institutions, travaillent « calmement » et sans une moindre inquiétude la de la part de l’actuel chef de l’exécutif provincial.
« Parmi les rares cadres de l’UDPS dans les institutions provinciales, nous n’avons aucune information faisant état d’une chasse contre eux » affirment ces cadres de l’UDPS qui citent par exemple « le ministre provincial de l’intérieur, le directeur de cabinet adjoint à la DPEMR, le coordonnateur de la cellule d’investigation au gouvernorat, le directeur de cabinet du ministre provincial de l’intérieur, un conseiller du Gouverneur, un membre du bureau d’étude » et plusieurs autres.
Pour ce faire, ces cadres et gardiens de l’idéologie et valeurs tshisekedistes exhortent le Chef de l’Etat à ne pas prêter oreille à leurs camarades, qui selon eux roulent en faveur du Gouverneur déchu Théo Ngwabidje, pour des intérêts « personnels ».
« Nous vous prions de ne pas prêter attention à leur message propos mensongers, calomnieux à l’encontre du Vice-Gouverneur et Gouverneur ai, attitude obtenue sur base d’une motivation lucrative, d’intérêt personnel et croire ainsi à l’alerte des gardiens de l’idéologie et valeurs tshisekedistes vivants au Sud-Kivu que nous sommes » insistent-ils.
Pour eux, la réhabilitation de Théo Ngwabidje comme Gouverneur serait perçue non seulement comme une « guerre » déclenchée contre la population du Sud-Kivu, mais aussi une manière de saper l’honneur et la dignité du Chef de l’Etat qui a déjà « pris acte de sa démission d’office ».
Bertin Bulonza