L’Examen d’Etat (EXETAT) édition 2022 a pris fin ce jeudi 21 juillet 2022 sur toute l’étendue du territoire national. À Bukavu au Sud-Kivu, des finalistes disent être confiants quant à leur réussite à ces épreuves.
Certains d’entre eux, interrogés par Laprunellerdc.info ce jeudi au sortir des salles, disent avoir abordé certaines matières apprises en classe.
«Les examens se sont bien passés et je reste convaincu que je vais réussir, parce que nous avons bien travaillé. Malgré quelques complications, nous allons réussir avec l’aide de Dieu,» déclare Merveille Ansima, finaliste.
«Les examens se sont bien passés car on nous a posé des questions sur les matières apprises en classe. Malgré quelques difficultés, nous avons quand même essayé de nous en sortir,» déclare de sa part Jean de Dieu Murhula, rencontré au Lycée Cirezi.
Dans la province éducationnelle du Sud-Kivu 1, 36.411 candidats, parmi eux 47,5% des filles, étaient attendus à ces épreuves dans 99 centres.
L’Inspecteur Principal Provincial juge « satisfaisant » le déroulement de l’Examen d’état. Dans un entretien avec Laprunellerdc.info, Jean-Marie Mwanyesi explique que sur le plan technique, les épreuves se sont bien déroulées, parce que tous les questionnaires étaient arrivés à destination. Il déplore tout de même quelques cas isolés enregistrés.
«Hier nous avons eu un cas malheureux, il y’a une finaliste qui a été heurtée par un véhicule et qui a connu une fracture. Elle a été amenée à l’hôpital. Aujourd’hui aussi au dernier jour des épreuves, une fille est tombée sur la moto, le conducteur a percuté un passant. Heureusement qu’elle a été soignée et elle a pu aller passer les épreuves,» rapporte-t-il.
L’IPP rappelle également que les conditions de réussite à l’EXETAT ont été renforcées. «Cette édition est comme tant d’autres, mais il a une petite particularité. Parce que pour avoir le diplôme, l’enfant doit réussir surtout dans les branches d’option, et avoir au moins 50%,» indique-t-il.
Jean Marie Mwanyesi précise que la publication des résultats dépendra de l’arrivée [tôt ou tard] des mâles à Kinshasa. Alors que le Ministre de l’EPST a évoqué une dizaine de jours seulement, l’IPP appelle les candidats à la patience, au cas où ce délai serait dépassé.
Lydie Babone et Lumière Ciza