Les enseignants de l’axe Nyamukubi, en colère ce jeudi 08 Juillet 2021, au village de Bushushu, en groupement de Mbinga Sud, dans la chefferie de Buhavu (Kalehe) ont encore une fois interrompu la circulation sur la Route Nationale Numéro 2 (RN2) pour demander la suppression des zones salariales et la prise en charge des Nouvelles Unités par l’État congolais.
Ces enseignants ont barricadé l’axe Lushebere-Chabondo bloquant ainsi des activités de plusieurs véhicules des humanitaires et autres passagers, usagers de la route.
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Le Cadre de Concertation Territorial de la Société Civile de Kalalehe, (CCTSC) qui livre la nouvelle à LaPrunelleRDC.info a fustigé ce comportement et a appelé les enseignants à éviter de tomber dans des infractions. Pour lui, un droit mal revendiqué peut-être à la base d’une infraction.
« Cette façon de faire par nos frères enseignants de l’axe Lushebere-Chabondo en barricadant la route nationale N°2 (RN2) Bukavu-Goma, mettant en cause les activités des usagers de cette route, où plusieurs véhicules des humanitaires, petits commerçants et motards étaient bloqués. C’est pourquoi nous demandons également aux responsables des écoles concernées d’initier des sanctions disciplinaires à l’égard des présumés auteurs », dit Delphin Birimbi, Président du Cadre de Concertation de la Société Civile de Kalehe.
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Le 1er juillet dernier, ce même mouvement a été observé à Mudaka dans le territoire de Kabare. Au moins 500 enseignants des zones rurales de l’axe Mudaka-Miti-Kavumu étaient en sit-in à Mudaka. Ils y avaient érigé des barricades.
Signalons que cette question de la suppression des zones salariales avait été soumise par le bureau de l’Assemblée provinciale au gouvernement de la République Démocratique du Congo par des concertations avec les parties prenantes.
Elle reste une question épineuse au Sud-Kivu où les enseignants passent au moins une journée sans enseignements au cours de la semaine pour que leur voix soit entendue.
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Plusieurs élus nationaux et provinciaux ont affirmé qu’ils vont accompagner ces enseignants pour que les revendications soient prises en compte.