Intervenons-nous

Les enseignants de l’Intersyndicale des syndicats des enseignants de l’EPST dans  province éducationnelle du Sud-Kivu 2; menacent de boycotter la prochaine rentrée scolaire, prévue le 4 octobre 2021, dans le cas où le Gouvernement ne répond pas à leurs revendications.

Ils l’ont dit ce dimanche 12 septembre 2021, à l’issue d’une Assemblée générale tenue au lycée Umoja, dans la ville d’Uvira au Sud-Kivu.

Dans une déclaration rendue publique, Jean Pierre Irenge, Président de l’intersyndicale de l’EPST Sud-Kivu 2, indique que les professionnels de la craie ont constaté la non-tenue par les autorités de leurs multiples promesses, en ce qui concerne notamment la paie des NU du primaire et du secondaire. Ils évoquent également le non-paiement du 2ème et du 3ème palier, l’absence de la mutuelle de santé des enseignants, mais aussi la discrimination persistante dans la rétribution des salaires.

« Au cours de cette activité, avec regret, les enseignants ont fait le constat de la désactivation de plus de 250 enseignants dans le fichier paie du SECOPE depuis juillet 2021, le non-paiement des intervenants du TENAFEP 2020 et 2021, la non-mise en retraire honorable des enseignants, et le non-octroi de la prime d’itinérance aux inspecteurs, » lit-on dans ce document.

Ces enseignants alertent l’opinion locale, nationale et internationale sur le fait de que les autorités veulent « crucifier intentionnellement » l’enseignant de cette entité.

« La base (enseignants SK2) met en garde le gouvernement congolais et exige que celui-ci de trouver des solutions urgentes aux problèmes évoqués avant la rentrée scolaire 2021-2022. Dans le cas contraire, les enseignants du Sud-Kivu 2 seront dans l’obligation de demander aux parents de prolonger les vacances de leurs enfants, jusqu’au jour où le gouvernement congolais assumera ses responsabilités vis-à-vis des enseignants, » disent-ils dans cette déclaration.

Les enseignants de l’EPST Sud-Kivu 2 font savoir qu’une marche pacifique est programmée pour la journée du lundi 4 octobre 2021 à Uvira et à Baraka, pour «faire une pression» aux autorités afin qu’ils répondent favorablement à leurs exigences, avant l’ouverture des classes.

Abdallah Mapenzi

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