Intervenons-nous

Le ministre provincial de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières du Sud-Kivu annonce un dialogue intercommunautaire entre des membres de la Communauté Bashi et ceux de la communauté Lega au cours de ce mois de septembre.

Confirmation faite ce lundi 6 septembre au cours d’une brève visite à Shabunda du patron de l’Intérieur en province.

A Shabunda, Théophile Mugo a été accueilli par l’Administrateur de territoire entouré des membres du Comité Local de Sécurité et plusieurs autres habitants. Des habitants qu’il a appelé à la paix et au vivre ensemble.

Celui-ci a lancé un appel à toutes les communautés vivant à Shabunda pour un amour fraternel, le dialogue et la cohésion social.

Il appelle également les communautés Shi et Lega à l’apaisement en attendant la tenue d’un dialogue intercommunautaire qui sera organisé à Shabunda-Centre au courant de ce mois pour aplanir les divergences.

« Il nous a été rapporté des nombreux cas de violation des droits de l’homme et on est venu s’enquérir de la situation sur le terrain et voir comme trouver des solutions durables », annonce d’emblée le ministre provincial.

Une mission, dit-il, pour jeter les jalons d’un dialogue entre toutes les parties.

« C’était une mission pour jeter les jalons d’un dialogue intercommunautaire qui sera organisé dans deux ou trois semaines entre la communauté Shi et la Communauté Lega. La situation sécuritaire est relativement calme à part ce qui se dit aujourd’hui sur le phénomène Kimbilikiti que moi je qualifie de déviation, de dépravation des mœurs », dit le ministre Théophile Mugo avant de s’envoler pour Bukavu.

Contexte

Depuis début août la communauté des mutualités des Bashi vivant à Shabunda alerte sur les tueries et tracasseries dont sont victimes les membres de cette communauté à Shabunda, de la part d’un groupe d’individus se revendiquant des adeptes du phénomène Kimbilikiti.

Selon cette structure, 5 personnes ont été tuées depuis juillet dernier, en plus des tracasseries et lourdes amendes qui sont demandées «sans raison» aux autres personnes. La mutualité des communautés des Bashi a demandé l’intervention des autorités provinciales et nationales, pour exiger que prennent fin ces pratiques, et que les auteurs de ces meurtres soient poursuivis conformément à la loi. 

Jean-Luc M.

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