Intervenons-nous

Une femme a été trouvée morte dans son champ ce vendredi 8 octobre tard vers 22 heures, au village Gisiza, en groupement Kisigari, territoire de Rutshuru au Nord-Kivu.

Pour la Société civile, il s’agit d’un meurtre. Mais le chef de groupement Kisigari se veut prudent. Il souhaite attendre les résultats de l’enquête avant de le confirmer.

La victime, Joséphine Butu, plus de 45 ans, s’étaient rendue au champ vendredi pour apporter de la nourriture à d’autres femmes qui l’aidaient à sarcler ses cultures. Selon le président du noyau de la Société Civile en groupement Kisigari, Gentil Karabuka, la défunte en a profité pour faire un petit tour dans son champ, à une vingtaine des mètres de là où travaillaient ces autres femmes.

Visiblement, c’est là qu’elle aurait rencontré ses bourreaux, pense Gentil Karabuka. Le jour tombé, ces autres femmes qui travaillaient dans le champ ont tenté de l’appeler pour qu’ensemble elles rentrent au village. Mais en vain, Joséphine Butu n’a pas répondu à ces appels.

Ces femmes ont alors pensé qu’elle était partie, indique notre source. Mais jusqu’à 20 heures, elle n’était toujours pas revenue au village.

Une équipe est partie à sa recherche. Joséphine Butu a alors été retrouvée morte dans son champ, sans savoir exactement ce qui lui était arrivé.

Le chef de groupement Kisigari, Justin Komayombi, confirme la mort de cette  femme. Mais pour lui, des enquêtes sont en cours tenter de comprendre ce qui est arrivé défunte.  Selon lui, il est prématuré de parler d’un assassinat.

En attendant l’aboutissement de ces enquêtes, le président du noyau local de la Société Civile en groupement Kisigari, invite les autorités militaires en place dans cette partie du territoire de Rutshuru à redoubler la vigilance, car pour lui, la situation sécuritaire devient de plus en plus inquiétante là-bas.

Une autre fille a été enlevée mercredi vers 19h 45, à Kabaya, rappelle-t-il. Des inconnus l’ont extraite de la parcelle de ses parents. Ils l’ont entrainé en brousse. Et jusqu’à présent, ils l’y détiennent. Ces ravisseurs exigent une rançon pour libérer cette otage.

Faustin Tawite, depuis Rutshuru

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