Les champs de Nyamitwitwi, à plus ou moins 7 km de Nyamilima, dans le groupement de Binza, sont non accessibles. Les groupes armés Maï-Maï et FDLR s’y affrontent.
Les affrontements entre ces deux groupes armés durent depuis trois jours maintenant. Difficile, du moins pour l’instant, de savoir les raisons de ces nouveaux combats.
Alors ces affrontements limitent l’accès des paysans cultivateurs à leurs champs à Nyamitwitwi, indiquent des sources de la Société Civile à Nyamilima.
Certains paysans qui bravent la peur et se rendent à Nyamitwitwi, sont victimes de mauvais traitements de la part de certains combattants de ces groupes armés.
Ils traitent ces civils « d’espions » pour le compte du camp adverse, selon que ces habitants sont dans une partie sous contrôle des Maï-Maï ou des FDLR.
Ce jeudi, deux paysans qui s’étaient rendus au champ à Nyamitwitwi ont été torturés, confient nos sources. Pour la société civile à Nyamilima, cette situation est « inadmissible » pendant cette période d’état de siège censé mettre fin à l’activisme des groupes armés.
Cette structure appelle les autorités militaires qui dirigent la province à lancer des opérations de grande envergure contre ces groupes armés, afin de permettre aux paysans cultivateurs de vaquer librement à leurs activités.
Faustin Tawite, depuis Rutshuru