La Jeunesse de la communauté Nande dans la ville de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, dit suivre de près les commentaires au tour des dossiers du Ministre congolais de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU) sur ses récentes nominations dans les comités des gestions des certaines institutions supérieures de Kinshasa, ainsi que celui du secrétaire permanent adjoint du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD).
Dans un message de soutien publié ce jeudi 6 janvier 2022, la Jeunesse Nande qualifie le communiqué la suspension de l’exécution de l’arrêté de Muhindo Nzangi comme acharnement politiques
Elle exige en outre la libération « immédiate et sans condition » de Ferdinand Kambere, qui se trouve aujourd’hui dans la prison Centrale de Makala.
« La jeunesse nan de Goma est entrain de suivre à la lettre et avec indignation tous les acharnements prémédités à l’égard de ses dignes fils susmentionnés ; nous les adressons toutes nos compassion et soutien. Ferdinand Kembere, aujourd’hui cloué dans la prison centrale de Makala sans que les faits lui reprochés ne soient clairement établis en violation de toute procédure judiciaire ; nous appelons à ceux qui sont impliqués de près ou de loin dans ce montage de bien vouloir se rappeler de l’histoire très récente du pays en général et de la province du Nord-Kivu en particulier qui a longtemps été plongée dans le désordre suite aux manœuvres haineuses et tribales. Que justice soit faite ; la Jeunesse Nande exige sa libération immédiate et sans conditions« , peut-on lire dans ce message.
Cette structure de la communauté Nande demande aux acteurs politiques « de privilégier le dialogue car les enjeux futurs en dépendent ».
«Muhindo Nzangi Butondo, un homme d’État digne de ce nom, animé d’un esprit de reconstruire et reformer la science congolaise afin de donner une valeur ajoutée à ce domaine précis. Hélas, il est à ce jours victime des acharnements politiques non motivés dans l’exercice de ses fonctions régaliennes,» laisse-t-elle attendre.
La Jeunesse Nande pense que l’État de droit devrait être appliqué à tous, et en tout, « pour construire une nation forte et prospère ».
Magloire Tsongo, depuis Goma