L’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), parti au pouvoir en République Démocratique du Congo, rejette catégoriquement les accusations selon lesquelles des uniformes militaires auraient été livrés à ses militants dans la capitale.
Dans un communiqué rendu public ce dimanche 1er décembre 2024, le secrétaire général contesté de l’UDPS, Augustin Kabuya, a dénoncé une tentative de nuire à l’image du parti, affirmant qu’il n’existe aucune raison pour que l’UDPS forme une milice.
« Dans cette vidéo, il ressort que la personne arrêtée fait référence à l’ancien secrétaire général. Nous savons pertinemment bien quel groupe utilise cette expression pour désigner le représentant légal de notre parti. Il est clair que les ennemis de l’UDPS sont déterminés à ternir l’image du parti et de son secrétaire général, surtout depuis le lancement de la campagne liée à la vision du Chef de l’État pour le changement de Constitution », a déclaré Augustin Kabuya.
La polémique trouve son origine dans une vidéo largement diffusée sur les réseaux sociaux. On y voit un individu en uniforme des FARDC (Forces Armées de la République Démocratique du Congo), portant le grade de sous-lieutenant. Celui-ci affirme que l’UDPS aurait équipé plus de 300 personnes en uniformes militaires.
Face à ces accusations, l’UDPS dénonce une manipulation et promet d’agir en conséquence.
« Nous avons saisi l’auditorat militaire afin que des enquêtes soient menées pour identifier les auteurs de cette vidéo, déterminer le lieu où elle a été enregistrée et procéder à l’arrestation de ces individus non autrement identifiés », a précisé le communiqué.
Cette affaire intervient dans un contexte politique tendu en RDC, marqué par des débats autour de la révision constitutionnelle initiée par le président Félix Tshisekedi.