Intervenons-nous

Dans le cadre de son mandat, le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme (BCNUDH) en République Démocratique du Congo dit avoir au cours du premier semestre de 2021, (De Janvier-Juin) documenté 3276 violations et atteintes aux droits de l’homme sur l’ensemble du territoire de la RDC. Ce qui représente une diminution de 14% par rapport au semestre précèdent et les groupes armés sont encore une fois pointés du doigt.

Pour le BCNUDH, les groupes armés sont à eux seuls responsables de 57% des violations sur l’ensemble du territoire, soit 1863 atteintes aux droits de l’homme.

Lire aussi: RDC: les agents de l’Etat ont commis 42% des violations des droits de l’homme documentées en mai 2021 (BCNUDH)

Il y a eu une diminution de (-21%) des violations des droits de l’homme liée aux groupes armés, ce qui indique une amélioration de la situation des droits de l’homme dans les provinces en conflit par rapport au premier semestre de 2020.

« Les combattants de tous les groupes armés confondus ont été responsables de l’exécution sommaire d’au moins 963 personnes, dont 212 femmes et 58 enfants, un nombre inférieur à celui enregistré au premier semestre de 2020. Les combattants Nyatura ont commis 15% de l’ensemble des violations, ceux de divers groupes Maï-Maï 11% des Allied Democratic Forces (ADF), 10% de la Coopérative de développement du Congo (CODECO) à hauteur de 5% et 4% pour les combattants des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR)», dit le rapport du BCNUDH.

Pour cette structure Onusienne, au cours du premier semestre de 2021, 3068 violations et atteintes aux droits de l’homme ont été commises dans les provinces affectées par les conflits, dont Soixante pour cent d’entre elles ont été commises par les membres de groupes armés.

« Même si le nombre de violations et atteintes dans ces provinces a connu une réduction par rapport à la même période l’année dernière (3908 violations), le nombre élevé et les atteintes par les membres des groupes armés pendant les opérations militaires dans les zones où l’état de siège a été décrété constituent une source d’inquiétude. », s’inquiète le BCNUDH.

Le BCNDUH pense que les tensions communautaires sont un facteur important contribuant à la persistance des conflits en République démocratique du Congo.

Lire aussi: RDC: en mai 2021, le BCNUDH n’a pas constaté un impact «significatif» de l’état de siège sur la protection des civils

Dans la province du Sud-Kivu, les affrontements entre groupés armés affilés aux communautés dont les Banyamulenge, Bafuliru, Bavira et Banyindu continuent.

Abiud Olinde

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