En Conseil des Ministres ce vendredi 9 juillet 2021, le Gouvernement a adopté le Plan Directeur d’Industrialisation de la RDC, qui vise la substitution des importations par la production locale.
Le Ministre de l’Industrie qui l’a présenté, a soutenu que ce Plan propose un nouveau modèle économique et industriel; sur l’orientation de la politique industrielle du Gouvernement.
Ce programme priorise les industries agroalimentaire, chimique-pharmaceutique et textile; en vue notamment de réduire la facture d’importation de plus de 2,5 milliards dollars américains; étant donné qu’elle pèse lourdement sur l’économie nationale, selon le Gouvernement.
Cette priorisation se justifie par l’impact à court terme que comportent ces industries susceptibles de stabiliser l’économie nationale, a dit le Ministre Julien Paluku.
«Trois étapes sont prises en compte dans la schématisation de l’industrialisation de la RDC. -Dynamisation des industries existantes et création des unités industrielles nouvelles, accroissement de la part de l’industrie manufacturière au Produit Intérieur Brut (PIB) et à l’emploi, et construction et développement des Zones Économiques Spéciales et des Parcs Agro-Industriels; -Attraction de nouveaux capitaux et amélioration de la productivité industrielle, création progressive des parcs-industriels et transformation profonde de la structure de l’économie ; -Appropriation de la technologie et production des nouvelles connaissances : création des parcs spécifiques et technologiques,» a-t-il expliqué.
Parmi les pistes de financement de ce Plan Directeur d’Industrialisation, l’on note le Partenariat Public – Privé (PPP), des Conventions de collaboration, et les investissements publics et privés.
Le Ministre de l’Industrie rappelle que l’objectif de la densification industrielle à travers les espaces industriels; est de ramener dans la décennie 2020 – 2030 le PIB de la RDC à 100 milliards de dollars américains; pour un budget de l’Etat qui devra se situer à près de 25 milliards de dollars américains, soit une pression fiscale de 25% qui rencontre la moyenne africaine.
Museza Cikuru