Le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies a adopté plusieurs résolutions importantes sur la situation sécuritaire et humanitaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo, à l’issue de sa soixantième session tenue à Genève du 7 au 8 octobre 2025.
Ces résolutions portent notamment sur l’assistance technique et le renforcement des capacités dans le domaine des droits de l’homme, ainsi que sur la protection des populations civiles affectées par les conflits armés dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.
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Dans un communiqué publié ce vendredi 10 octobre 2025, le gouvernement congolais s’est dit satisfait de ces conclusions et a salué la plaidoirie menée par le Conseil, qui a mis un accent particulier sur la nécessité de prendre en compte les dimensions sécuritaire et humanitaire de la crise persistante dans l’Est du pays.
Le Conseil des droits de l’homme a par ailleurs condamné fermement le soutien militaire étranger au groupe armé AFC-M23, en pointant directement le rôle du Rwanda dans l’instabilité de la région. Il a exigé la cessation immédiate de tout appui militaire et le retrait sans condition ni délai des troupes rwandaises du territoire congolais.
« Nous exigeons un accès humanitaire sûr, rapide et sans entrave aux provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, notamment à travers la réouverture des aéroports de Goma et de Bukavu », souligne le Conseil dans sa résolution.
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L’organe onusien a également décidé de rendre opérationnelle la commission d’enquête indépendante créée par la résolution A/HRC/S-37/1 du 7 février 2025, laquelle remplace la Mission d’établissement des faits du Haut-Commissariat aux droits de l’homme, dont le mandat est arrivé à terme.
Enfin, le gouvernement de la RDC a réaffirmé son engagement à mettre en œuvre les recommandations du Conseil, à lutter contre l’impunité et à protéger tous les citoyens congolais, en particulier les femmes, les enfants et les personnes déplacées affectées par le conflit.