Le mouvement citoyen Lutte pour le Changement (LUCHA) a récemment examiné la situation de l’éducation et du secteur de l’eau sous les cent premiers jours de gouvernance du Gouverneur Jean-Jacques Purusi au Sud-Kivu. À travers son baromètre, la « Purusimètrie », LUCHA met en lumière les promesses faites et les actions entreprises pour répondre aux besoins pressants de la population.
Alors que l’éducation est cruciale pour le développement, le Gouverneur Purusi a promis d’organiser des inspections régulières des établissements scolaires et d’alléger les frais d’examen d’État de 45 à 20 USD pour la première année. De plus, un programme de bourses a été envisagé pour soutenir les élèves méritants, en parallèle avec le renforcement des capacités des enseignants et inspecteurs.
Cependant, l’activation des services du Fonds pour la Promotion de l’Éducation (FPE) est jugée urgente. Ce fonds, créé pour soutenir l’éducation nationale, aurait dû être mobilisé pour garantir la qualité de l’enseignement dès les premiers jours de la gouvernance. La LUCHA souligne que, malgré la période de vacances, des initiatives de collecte de fonds auraient pu être lancées pour renforcer cette action.
Dans le cadre de l’amélioration des conditions d’études, la LUCHA appelle à la protection des bâtiments scolaires contre la spoliation et à la réhabilitation d’écoles emblématiques telles que le Lycée Nyakavogo et l’Athénée d’Ibanda.
À ce jour, peu d’actions concrètes ont été entreprises pour répondre à ces besoins, laissant de nombreuses écoles dans un état critique. La rentrée scolaire a révélé un manque flagrant d’investissements dans les infrastructures, compromettant ainsi l’accès à une éducation de qualité pour tous les enfants.
La problématique de l’eau, essentielle à la vie, a également été un point d’attention. Les objectifs de l’administration Purusi incluent l’accroissement des capacités de production d’eau par des forages à haute intensité et le contrôle de la conformité des fabricants d’eau minérale. Pourtant, la LUCHA note que ces engagements n’ont pas été suffisamment traduits en actions concrètes.
La rareté de l’eau potable demeure un enjeu majeur pour la population du Sud-Kivu. La LUCHA critique le manque d’initiatives pour augmenter la production d’eau, soulignant que l’accès à l’eau potable ne devrait pas être une question secondaire.
L’inaction du gouvernement face à ce défi fondamental durant ses cent premiers jours est perçue comme une occasion manquée de répondre aux besoins urgents de la population.
L’évaluation de LUCHA met en évidence les promesses non tenues et les actions insuffisantes entreprises par le gouverneur Jean-Jacques Purusi dans les domaines de l’éducation et de l’eau.
Pour ce mouvement citoyen, ces enjeux essentiels nécessitent une attention immédiate et des investissements concrets pour améliorer la qualité de vie des citoyens du Sud-Kivu.
Par conséquent, la LUCHA recommande de mobiliser rapidement le Fonds pour la Promotion de l’Éducation (FPE) pour soutenir et promouvoir l’éducation nationale, mettre en œuvre la réhabilitation des écoles emblématiques, comme le Lycée Nyakavogo et l’Athénée d’Ibanda, d’organiser des inspections ponctuelles et régulières des écoles pour garantir la qualité de l’enseignement, de réduire les frais liés aux épreuves des examens d’État de 45 à 20 USD pour la première année.
La LUCHA recommande aussi d’instaurer un programme de bourses pour soutenir les élèves et étudiants les plus méritants.
Le mouvement citoyen demande également d’investir dans la formation continue des enseignants, directeurs et inspecteurs pour améliorer la qualité de l’éducation.
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