Le professeur Arnold Nyaluma s’est joint à la dynamique soutenant la tenue d’une journée sans activité, ce mardi 1er mars, en vue d’exiger la démission du Gouverneur Théo Ngwabidje.
Dans une lettre adressée ce lundi 28 février 2022 au bureau de coordination de la Société Civile, Me Arnold Nyaluma s’est montré particulièrement captivé par cette initiative, œuvre de l’organe fédérateur des structures citoyennes en province du Sud-Kivu.
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Pour cet enseignant de droit, la Société civile ne devrait pas fléchir ni céder face aux menaces qu’elle reçoit de la part des détracteurs de cette action qu’il considère comme une émanation du peuple.
« Comme toujours aux temps sombres de notre histoire, n’ayez pas d’égards aux organisations périphériques partisantes mobilisées pour tenter de contrecarrer la dynamique de notre peuple. La confiance n’est pas du ressort de la justice. Le peuple gagne toujours sous l’impulsion de la Société civile », a souligné Me Nyaluma, confiant de la détermination du peuple à suivre l’appel de Société civile.
Si on l’en croît, les invectives et les intimidations dont sont victimes les acteurs de la Société civile, illustrent l’effet de leur action « sur la gouvernance chaotique de la province ».
Il appelle à cet effet « les congolaises et congolais à observer la ville morte, et toutes les autres actions citoyennes pour ré-enchanter le peuple congolais ».
Notons que la journée « Province morte » annoncée par le Bureau de Coordination de la Société Civile du Sud-Kivu fait couler encre et salive, à 24 heures de sa tenue.
Les détracteurs de cette action, qui vise la tête de l’exécutif provincial, tentent plusieurs manœuvres pour persuader les sud-kivutiens à boycotter l’appel.
Ce lundi, le Gouverneur de province est descendu seul dans les rues de Bukavu appelant les gens à vaquer paisiblement à leurs occupations moyennant, selon certains conducteurs des motos, une motivation en argent.