La Société civile du Sud-Kivu s’est interrogée lundi 30 septembre sur la nécessité d’un dialogue politique en République démocratique du Congo. L’initiative est des quelques personnalités de l’opposition avec à sa tête Martin Fayulu.
Le Bureau de Coordination de la Société civile constate d’emblée que l’idée n’a germé jusque-là que dans une frange de l’opposition, dont Martin Fayulu.
Elle rappelle cependant que d’habitude, lorsque les politiciens congolais parlent de dialogue politique, cela sous-entend le partage de pouvoir.
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« L’opposition sera-t-elle prête à accepter ce partage alors que pour le PPRD par exemple, devenu opposant majoritaire, les institutions actuelles sont illégitimes ? », s’interroge la Société Civile.
Prudente, la Société Civile du Sud-Kivu attend toujours que l’idée soit clarifiée par les soutiens de ce dialogue.
« Quel serait ce problème à débattre qui ne trouverait pas de solution dans les institutions actuelles ? Beaucoup des choses sont à clarifier pour édifier l’opinion et permettre à la Société civile de se prononcer », dit-elle.