Le 29 août 2024, à Kinshasa, le Mouvement National des Survivantes des Violences Sexuelles Liées aux Conflits (MNSVS) a organisé un plaidoyer de haut niveau pour inciter le Fonds National de Réparation des Victimes des Violences Sexuelles Liées aux Conflits et des Victimes des Crimes Contre la Paix et la Sécurité Humaine (FONAREV) à intégrer dans sa politique de réparation les recommandations de la déclaration de Kinshasa sur la cocréation de réparations et l’accès à la justice.
L’atelier a réuni des survivantes membres du MNSVS, l’équipe dirigeante du FONAREV et de la CIA-VAR, ainsi que l’équipe de SOFEPADI.
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Toutes les parties prenantes ont exprimé leur satisfaction quant à la collaboration, considérée comme un gage de réussite pour la réparation des survivantes à travers la République.
« Les survivantes sont venues à Kinshasa pour exprimer elles-mêmes leurs revendications concernant la réparation du préjudice causé par le viol utilisé comme arme de guerre en RDC. Notre plaidoyer ne se limite pas seulement au niveau du FONAREV ; nous rencontrerons également des autorités étatiques telles que le ministre de la Justice et Garde des Sceaux, celui des Droits Humains, ainsi que la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) et certains partenaires institutionnels du gouvernement, afin de garantir l’accès à la justice pour les survivantes et la mise en place effective de mécanismes de justice transitionnelle en République Démocratique du Congo. » a déclaré Madame Aline Mwamini Kanega, coordinatrice du MNSVS.
Cet atelier de plaidoyer s’inscrit dans le cadre du projet intitulé « Plaidoyer et Sensibilisation des Survivant.es sur le FONAREV et la Déclaration de Kinshasa Relative aux droits des survivantes de violences sexuelles liées aux conflits et à la cocréation des réparations », financé par le Fonds Mondial des Survivantes (Global Survivors Fund – GSF).
Ce projet, qui s’étend sur six mois, est mis en œuvre au Sud-Kivu par le MNSVS et en Ituri par l’organisation SOFEPADI.