Deux nouveaux bébés gorilles de montagnes sont nés ce mardi 8 mars 2021 au Parc national des Virunga (PNVi) en province du Nord-Kivu.
C’est ce qu’indique le PNVi dans une communication rendue publique ce mercredi 9 mars.
Cette nouvelle naissance de 2 bébés gorilles a été identifiée par les rangers. Bazirushaka de la famille Lulengo a donné naissance à son deuxième enfant (une femelle). Rubiga de la famille Kabirizi, a aussi donné naissance à son septième enfant.
Nous sommes heureux d'annoncer que les Rangers de Virunga ont identifié deux nouveaux bébés gorilles au Parc. Bazirushaka de la famille Lulengo a donné naissance à son deuxième enfant, une femelle. Rubiga, de la famille Kabirizi, a également accueilli son septième enfant. pic.twitter.com/G5j8VpD1fP
— Virunga National Park (@gorillacd) March 9, 2022
Situé à la frontière avec le Rwanda et l’Ouganda, le parc des Virunga s’étend sur 7 800 km2 dans la province du Nord-Kivu. Plus ancienne réserve naturelle d’Afrique inaugurée en 1925, le parc des Virunga est un sanctuaire des très rares gorilles de montagne, également présents au Rwanda et en Ouganda voisin.
La population des gorilles de montagne est estimée à 1 063 dans cette région (Rwanda, Ouganda et République démocratique du Congo), selon un recensement effectué de 2016 à 2018. Dans le PNVi, cette population est évaluée à 350 individus, selon les dernières estimations de 2021.
Mais ce sanctuaire reste sous menace des groupes armés qui écument la zone depuis plusieurs années. En plus du braconnage, ces groupes armés sont accusés d’être à la base des multiples attaques contre les écogardes dans la zone.
Notons que le parc national des Virunga est la seule zone protégée au monde abritant trois espèces de grands singes: le gorille de montagne, le gorille des plaines orientales et le chimpanzé.
Les écogardes et le personnel du parc s’efforcent quotidiennement à assurer des conditions propices à la croissance de leurs populations, constamment menacées par les conflits, la perte d’habitat et le braconnage, et désormais en danger d’extinction.
Freddy Ruvunangiza, depuis Goma