Un nouveau massacre attribué aux miliciens CODECO, a été enregistré ce lundi 12 juin 2023 dans le camp de déplacés de Lala, en territoire de Djugu, actifs dans cette partie de l’Ituri.
Dans une sortie médiatique du gouvernement provincial via son communicateur sous l’état de siège, les Forces Armées de la République ont dit être à la poursuite de ces inciviques.
Le Lieutenant Jules Ngongo, Porte-parole de l’armée dans le secteur opérationnel de l’Ituri, sans avancer un quelconque bilan, parle d’un sabotage au processus de paix auquel les groupes armés locaux se sont récemment engagés à Aru.
«L’attaque sur le site de déplacés orchestrés par les hommes armés qui a abouti à coûter la vie de nos compatriotes constituent un acte de sabotage aux processus de paix et de la cohésion sociale voulue par le président de la république démocratique du Congo Félix Tshisekedi, incarnée et matérialisée par le lieutenant-Géneral Luboya N’kashama Johnny,» a-t-il dit.
A l’en croire, ce crime de genre ne restera pas impuni. Pour lui, les auteurs seront poursuivis par la justice congolaise et celle internationale.
«Cette attaque élève bien réfléchie et consentie par les membres des groupes armés de ceux qui sont contre les processus de paix en Ituri et contre le protocole de paix signé à Aru par les leaders des groupes armés oeuvrant en Ituri. Notamment Mapi, Codeco, FPIC et FRPI. En effet les attaques sont en cours pour dénicher tous les auteurs de ces actes criminels et à tous les manipulateurs et membres des groupes armés et ceux qui sont contre les processus de paix en Ituri, aucun crime de ce genre sur nos populations ne restera impuni car la justice congolaise et internationale documentent jour et nuit pour que ces auteurs puissent répondre de ces actes,» renchérit-il.
Il sied de noter que ce nouveau massacre qui a fait au moins 45 morts, selon la Monusco, intervient quelques jours seulement après le passage en territoire de Djugu, de Jean-Pierre Lacroix, Secrétaire général adjoint de l’ONU, ainsi que la récente mission du Procureur de la Cour pénale internationale dans cette province. C’est également moins de trois semaines après le protocole d’accord de paix signé par le groupe armé à Aru.
La Rédaction