« Le Chef de l’Etat nous a reçu aujourd’hui. Il avait besoin de comprendre les problèmes des enseignants en détails. Grande est notre joie, parce que nous avons dit que si le Chef de l’Etat ne nous reçoit pas, nous allons en grève », rappelle, sur TOP CONGO FM, Cécile Tshiyombo.
« Le Chef de l’Etat ne sait même pas, c’est quoi Nouvelles unités (NU), elles viennent d’où et qui sont-elles? Nous lui avons expliqué tout cela. Nous avons expliqué au Chef de l’Etat que l’enseignant est journalier. La classe enseignante est vieilissante. Nous avons fait voir au Chef de l’Etat que l’enseignant a besoin d’être en bonne santé pour être devant les élèves ».
Cécile Tshiyombo révèle aussi que « nous avons récusé le fichier des NU. Nous avons fait savoir au Chef de l’Etat qu’il faut mettre en place un Comité pour suivre l’application du protocole d’accord. Nous avons fait voir au Chef de l’Etat qu’il y a l’argent sur place, au lieu d’aller s’endetter à la Banque mondiale. Nous lui avons fait voir qu’il y a deux types d’enseignants : celui qui a fait la pédagogie et l’enseignant de complément ».
Elle affirme avoir dit au président de la République que « l’enveloppe qu’il accordée aux enseignants au mois de septembre 2019 a créé des problèmes. Il l’avait donnée pour réajuster les salaires et non pour créer des zones salariales ».
Contrôler le SECOPE
« Le Chef de l’Etat nous a dit d’aller contrôler le Service de contrôle de la paie des enseignants (SECOPE). On doit savoir d’où viennent ces (fictifs). Il a demandé qu’on refasse ce contrôle pour que l’enseignant soit éclairé. On ne peut avoir quelqu’un qui a travaillé pendant 10 sans être » payé par l’État congolais.
Raison pour laquelle Félix Tshisekedi « a dit au ministre de l’EPST et à son adjoint de revenir travailler avec lui. Après cela, nous allons encore nous retrouver pour trouver des solutions à court et long terme ».
Pour la présidence de la République, cet audit des fictifs est « un préalable à l’amélioration des conditions des enseignants congolais ».
Avec Top Congo