Intervenons-nous

Depuis le début de l’année, environ 275 écoles du Nord-Kivu ont fermer leurs portes, en raison des violences armées qui sévissent dans différents territoires de cette province.

Selon le Bureau de coordination humanitaire (OCHA) qui livre l’information, à part ces écoles, 6 structures sanitaires ont aussi été attaquées depuis janvier 2022.

Au Nord-Kivu, la violence et les affrontements armés sont les principales causes des besoins humanitaires, « aggravant le quotidien précaire des personnes déplacées » et « fragilisant davantage les familles d’accueil », explique OCHA, dans une note d’information rendue publique lundi 11 juillet 2022.

Dans cette province, plus de 1,6 millions de personnes sont en situation de déplacement. Selon OCHA, parmi elles, près de 12.000 femmes enceintes sont à risque d’accouchement en étant en déplacement.

Au Nord-Kivu, près de 2,1 millions de personnes sont menacées par l’insécurité alimentaire, notamment dans les territoires de Beni et Masisi. Aussi, plus de 2 500 enfants de moins de 5 ans sont frappés de malnutrition aigüe sévère.

En juin dernier par exemple, les acteurs humanitaires ont documenté au moins 1.137 incidents de protection dans la province du Nord-Kivu. Ce qui porte à plus de 5.600 le nombre d’incidents durant le premier semestre.

En plus des affrontements dans le territoire de Rutshuru, entre les FARDC et les M23, le territoire de Beni fait également face à une recrudescence des violences armées. Selon OCHA, le mois dernier, au moins 48 civils ont été tués au cours d’incursions armées dans les zones de santé de Mutwanga et d’Oïcha à Beni.

Dans ce territoire, les violences armées ont occasionné le déplacement d’au moins 470.000 personnes, soit 32 % des plus de 1,6 million personnes déplacées dans la province du Nord-Kivu.

Museza Cikuru

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