« Le pistolet Jéricho attribué faussement à Mr Salomon Kalonda, collaborateur de Moïse Katumbi, appartenait plutôt à mon garde du corps qui l’avait reçu en bonne et due forme de la Police depuis que j’étais Premier ministre. Cette arme a été perdue le 25 mai, le jour du sit-in ».
C’est par ces mots que Matata Ponyo s’invite dans les démêlées judiciaires de Salomon Kalonda, bras droit de Moïse Katumbi arrêté à Kinshasa le 30 mai dernier alors qu’il devait prendre son avion.
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Le pistolet Jericho attribué faussement à Mr Salomon Kalonda, collaborateur de Moïse Katumbi, appartenait plutôt à mon garde du corps qui l’avait reçu en bonne et due forme de la Police depuis que j’étais Premier ministre. Cette arme a été perdue le 25 mai le jour du sit-in.
— Matata Ponyo Mapon (@Mapon_Matata) June 7, 2023
Alors que l’armée l’accuse notamment de détention illicite d’arme de guerre en affirmant notamment avoir trouvé une arme sur lui, cette affirmation de Matata vient encore une fois renforcer les allégations de l’opposition politique qui crie à l’ « acharnement » et à une « dérive totalitaire » du pouvoir de Kinshasa.
La réaction de Moïse Katumbi, Président de « Ensemble pour la République » ne s’est d’ailleurs pas fait attendre.
« Honte aux manipulateurs et aux menteurs ! L’arme attribuée à Salomon Kalonda appartient en réalité au garde du corps de Matata Ponyo qui l’avait perdue. Son numéro d’enregistrement l’atteste. La vérité est têtue. Elle finit toujours par triompher », réagit rapidement Moïse Katumbi au tweet de Mapon.
Honte aux manipulateurs et aux menteurs ! L’arme attribuée à @SalomonKalonda appartient en réalité au garde du corps de @Mapon_Matata qui l’avait perdue. Son numéro d’enregistrement l’atteste. La vérité est têtue. Elle finit toujours par triompher. https://t.co/FYzKh4XbIb
— Moise Katumbi (@moise_katumbi) June 7, 2023
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Il faut rappeler que selon les renseignements militaires, Salomon Idi, « SK Della » est poursuivi pour atteinte à la sûreté de l’État, incitation des militaires à commettre des actes contraires à la discipline, détention illicite d’arme à feu et munitions de guerre.
« Salomon Idi s’est permis de se sécuriser par des éléments de l’armée sans autorisation. Il était en contact avec les officiels M23 et Rwandais. L’un des objectifs était de renverser le pouvoir et y installer un ressortissant Katangais», a déclaré le Conseiller Judiciaire à l’Etat-Major des renseignements militaires de la RDC.
Mais pour des nombreux opposants et organisations de la Société Civile, ces accusations ne tiennent pas débout. Nombreux appellent à le relâcher « immédiatement », dénonçant un climat politique « explosif » à la veille des élections générales de décembre 2023.
Cette mise au point de Matata Ponyo autour du pistolet « Jéricho », changer a-t-elle la situation de Salomon Kalonda? C’est ce qu’on verra.
Un commentaire
Curieusement cette tendance à voir le Diable partout et sans preuve indéniable, fait perdre à nos services de sécurité leur crédibilité. Pareille tension politique à la veille des élections n’est pas à favoriser l’inclusivité et la partialité bref la crédibilité à cause du traumatisme qui s installe progressivement. A qui le tour demain ? Il est important de créer une décrispation ,car à cette allure l’avenir s’assombrit, si tous doivent vivre sous l’improbabilité du lendemain.