A l’occasion du 23ème anniversaire du massacre de Kasika en chefferie de Luindi, dans le territoire de Mwenga au Sud-Kivu; le Comité d’Action pour le Développement Intégrale de Mwenga (CADIM Asbl) demande à la première dame Denise Nyakeru de s’impliquer; afin que les violations de droits de l’homme qui y ont été commises lors de ce massacre, notamment des femmes enterrées vivantes, ne puissent rester impunies.
Selon CADIM Asbl, c’est le monde entier qui devrait se lever et réclamer justice pour les milliers de victimes des atrocités qui ont été commises.
«Pour cette journée du 24 août 2021, le monde entier devrait réclamer justice pour plus de 1.000 personnes massacrées à Kasika/Luindi à l’Est de la RDC; par les soldats Rwandais et leurs complices congolais dans une rébellion du Rassemblement Congolais pour la Démocratie en 1998. Ces violations graves des droits de l’homme ne doivent pas rester impunis pour cause des arrangements politiques. Ces acteurs sont connus et certains d’entre eux sont dans les institutions de la République où ils occupent des postes décisionnels et circulent librement partout dans le monde, » affirme CADIM.
Sud-Kivu: 22 ans après, pourquoi ce silence autour du massacre de Kasika? https://t.co/zV3jOMuaQ5
— LAPRUNELLERDC.CD (@laprunellerdc) August 24, 2020
Iddy Kyalondawa, l’un des animateurs de cette structure citoyenne, pense que l’épouse du chef de l’Etat, Denise Nyakeru; devrait être en première ligne pour réclamer justice; en faveur de toutes ces femmes tuées à Kasika.
« Des femmes ont été enterrées vivantes à Mwenga, d’autres tuées et pire encore la femme du Mwami François Mubeza III qui avait été éventré. La première dame, Denise Nyakeru devrait être la première à se soulever par sa campagne du monde au féminin; pour réclamer justice car les actes de barbaries qu’avaient subis les femmes; dont l’épouse de sa Majesté le Mwami, Mme Yvette Nyanghe, enceinte des jumeaux, éventrée par ces soldats Rwandais . Ces actes sont de nature à insulter toute les femme du monde. Le nom de cette femme devrait être écrit dans la liste des héroïnes de notre pays, la RDC. Massacré un Mwami et/ou son épouse, c’est exterminer tout un peuple, » dit cette structure.
Rappelons que le territoire de Mwenga avait connu des atrocités pendant la période de la rébellion du RCD. Des personnes ont été enterrées dans des fausses communes à Kitutu. C’est à Kasika/ Luindi où une grande partie de la communauté Nyindu a été massacrée; y compris le Mwami François Mubeza III et son épouse, le curé de la paroisse catholique Saint Joseph de Mukasa, l’abbé Stanislas Wabulakombe, ainsi que des sœurs religieuses.
Abdallah Mapenzi