Intervenons-nous

4 éléments du groupe Maï-Maï «Brown» ont été tués, la nuit de samedi à dimanche 2 janvier 2022, lors des affrontements entre le groupe armé d’autodéfense dirigé par M. Emmanuel et celui de M. Brown aux villages de Kingangumi et Kamisoso, situés au bord de la rivière Lwama, en secteur des Babuyu, dans le territoire de Kabambare, au Maniema.

D’après des sources sur place, c’est vers minuit que les affrontements entre ces deux groupes armés d’autodéfense ont eu lieu.

Selon l’Action pour la Restauration de la Paix et de la Justice (ARPJ), 3 personnes ont également été enlevées au cours ces combats.

«Selon les sources sûres contactées sur le lieu, il s’agit des éléments de M. Emmanuel dit Emma qui seraient venus du groupement de Bahaya, aire de santé de Kiyanga pour attaquer les positions de M. Brown à Kingangumi, aire de santé de Kalondakibuyu. Selon les mêmes sources, ces attaques seraient une réplique contre Brown pour motif d’avoir tué son adjoint en date du 15 décembre 2021, qui était natif du groupement de Bahaya, dans lequel serait focalisé le groupe armé d’autodéfense de M. Emma,» explique notre source.

Parmi les personnes enlevées, figurent un homme, une femme et un enfant.

«Le chef du village de Kingangumi, contacté a confirmé le bilan qui serait de 4 éléments de M. Brown qui ont été tués, un enfant enlevé, un homme et une femme emportés par les éléments d’autodéfenses dans une destination inconnue. Selon la même source sur place, signale que le colonel autoproclamé Brown serait parti en direction de Kiyanga pour poursuivre ses ennemis afin de libérer la femme de son docteur féticheur et les autres. Le colonel autoproclamé M. Brown a interdit à toute personne de ces deux villages de quitter le milieu pour un quelconque déplacement, en plaçant ses soldats dans les coins et sentiers afin d’empêcher toute sortie éventuelle,» affirme cette organisation.

ARPJ qui se dit préoccupée par la situation des violations des droits de l’homme dans cette partie de la province de Maniema, lance un cri d’alarme au gouvernement congolais afin de restaurer la paix et la sécurité dans le territoire de Kabambare.

Cette structure demande également aux groupes armés opérant dans la zone de respecter le DIH et l’ensemble des droits de l’homme, plus particulièrement ceux de l’enfant et de la femme, pendant les combats.

Abiud Olinde

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