Les affrontements entre l’armée congolaise et le M23 ont provoqué le déplacement de plus de 1,1 million de personnes dans le Nord-Kivu, depuis mars 2022.
Un rapport publié par le Bureau de coordination humanitaire précise que plus de 51 % des personnes déplacées internes sont des femmes, 49 % sont des hommes et 58,5 % sont des enfants de moins de 18 ans.
La majorité de ces personnes (plus de 51 %) vivent dans le territoire de Nyiragongo et la ville de Goma.
OCHA rapporte quelques timides mouvements de retour, notamment dans le territoire de Rutshuru où près de 50.000 personnes déplacées sont retournées chez elles entre le 13 mars et le 1er avril.
La situation reste tout de même préoccupante pour la majorité des personnes déplacées, qui vivent dans des conditions précaires, et ont besoin d’assistance, affirme l’agence onusienne.
Les récents mouvements de retour font suite à une accalmie relative dans le territoire de Rutshuru depuis début avril. Cependant, les personnes retournent dans des zones où des mois de combats ont laissé des dégâts importants, affectant presque tous les aspects de leur vie.
C’est le cas de la zone de Kibirizi, où une récente évaluation effectuée par des partenaires humanitaires a révélé des besoins urgents en nourriture, articles ménagers essentiels et abris.
Museza Cikuru