L’ONGDH Congo par la Coalition pour la Sauvegarde des Droits Humains (CSDH) demande à ce qu’il soit procédé à l’arrêt «immédiat»; ou carrément la fermeture des activités d’exploitation minière de la société Chemical of Africa (CHEMAF), dans la province du Lualaba. Cela jusqu’au dénouement du litige qui I‘oppose à la communauté de Mukumbi.
Cette organisation l’a fait savoir dans une déclaration rendue publique ce mardi 23 mars 2021. Elle indique que sa déclaration fait suite à son mémorandum adressé aux autorités de la République; à lors de son point de presse tenu le samedi 13 mars 2021 à Kinshasa, au cours duquel il avait mené un plaidoyer en faveur de la communauté de Mukumbi; déguerpie il y a cinq ans par la société CHEMAF Sa.
« Considérant la précarité et l’humiliation dans lesquelles baignent de ce fait, plusieurs centaines des personnes humaines victimes d’un déguerpissement éhonté; irrégulier qui a piétiné la dignité humaine et les lois de la République en la matière dans une impunité totale des auteurs. Réaffirmant que l’exploitation des matières premières par des sociétés minières; doit cesser d’être la source de malheurs ou servir d’alibi à la misère imposée aux populations congolaises; mais devrait plutôt concourir au bien-être et à l’épanouissement de celles-ci, ainsi qu’à la promotion des droits économiques; sociaux et culturels pour assurer un développement durable… » dit l’organisation.
L’ONGDH CSDH demande à ce que la communauté de Mukumbi soit indemnisée et relocalisée conformément à la loi; et que réparation soit faite pour les préjudices issus des actes qui sont imputables à cette société; notamment la destruction des structures sanitaires, écoles, églises, marchés, etc.
«En agissant ainsi, l’Etat congolais qui se veut désormais un Etat de droit, remettra le sourire à des milliers des victimes de ladite société; particulièrement en province du Lualaba, et généralement dans tout l’ancien Katanga,» pense cette structure.
Bertin Bulonza