Des cadres de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC) en province du Sud-Kivu, disent attendre l’acquittement de leur Président national Vital Kamerhe, qui a bénéficié d’une liberté provisoire, le 6 décembre dernier.
Ils l’ont dit au cours d’une messe d’action de grâce tenue à la cathédrale Notre Dame de Bukavu ce jeudi 9 décembre 2021.
Au cours de cette messe qui avait pour objectif de rendre grâce à Dieu pour la liberté provisoire accordée à leur leader, les cadres, militants et sympathisants du parti de l’ancien directeur de cabinet du président Félix Tshisekedi, n’ont pas caché leur souci de voir celui-ci recouvrer sa liberté totale.
Daniel Lwaboshi, président interfédéral de l’UNC au Sud-Kivu, a expliqué que l’organisation de cette messe visait non seulement à rendre grâce à Dieu pour cette liberté provisoire, qu’il considère comme une « une petite victoire » ; mais aussi pour avoir gardé leur leader pendant le « douloureux » moment qu’il a traversé.
«Ça fait plus d’une année et six mois que notre président national, Vital Kamerhe était en détention. Il avait déjà demandé la liberté provisoire pendant plusieurs fois, ça ne lui avait jamais accordée. Et alors que ça lui a été accordée, nous avons dit que c’est une petite victoire. Et en premier lieu nous devrions commencer par remercier l’éternel Dieu tout puissant pour deux choses. La première pour l’avoir protégé pendant le moment dur, et la deuxième pour avoir enfin permis que les autorités judiciaires puissent compatir avec sa santé et le laisser rentrer chez lui à la maison,» a soutenu Daniel Lwaboshi.
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De sa part, Frédéric Bisimwa Batandi, député provincial et cadre de l’UNC, ne cache pas sa joie. Comme pour ses camarades, celui-ci croit en l’acquittement de Kamerhe, pour dit-il, faire triompher la vérité.
«Nous avons voulu monter à tous les cadres, membres, sympathisants et tous les partis politiques qui nous ont toujours soutenu que nous portons à cœur notre leader. Pour nous c’est une joie immense de le retrouver libre parmi nous. Pour la suite, nous croyons en son acquittement car jusque-là sa consommation n’est pas définitive. Nous poursuivons toutes les démarches judiciaires nécessaires pour que la vérité soit mise à portée de tout le monde et qu’il recouvre sa liberté,» a martelé l’élu de Kabare.
Bertin Bulonza