Intervenons-nous

« L’accord de Nairobi, qui fait de Vital Kamerhe Candidat Président du CACH en 2023, est au cœur d’un grand complot » c’est en tout cas, le titre d’une tribune du député national Amato Bayubasire envoyée à Laprunellerdc.info. Cadre de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC), membre du CACH, Amato Bayubasire n’a pas gardé silence face à la situation actuelle du pays avec notamment l’invitation du Parquet de Kinshasa/Matete adressée au Directeur de Cabinet du Président de la République dans les enquêtes des travaux des 100 jours.

Dans cette tribune, Amato Bayubasire revient sur les péripéties de la désignation du candidat commun de l’opposition à Genève et la signature de l’accord de Nairobi ayant conduit à la désignation de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo comme candidat du « Cap pour le Changement » (CACH) jusqu’à l’exercice actuel du pouvoir par les deux alliés. (Tribune)

« L’accord de Nairobi, qui fait de Vital Kamerhe Candidat Président du CACH en 2023, est au cœur d’un grand complot (Tribune)

Les acteurs politiques en RDC se sont toujours réunis, ils produisent des accords, mais aucun accord n’a été au cœur d’un grand complot que celui produit à Nairobi au Kenya en Novembre 2018, créant le CACH.

Alors que les ténors de l’opposition à l’époque pensaient avoir réalisé le plus grand coup de la fin de l’année en produisant un « candidat commun de l’opposition », c’était sans compter sur la réaction de la base restée au pays. Amener les Présidents Felix Tshisekedi et Vital Kamerhe à s’aligner derrière le député Martin Fayulu et le faire consommer aux militants de l’UNC et de l’UDPS jusqu’à le porter en campagne électorale n’était pas possible.

Ce dimanche de Genève, en plein sport matinal, j’apprends la mort de notre Fédéral de Walungu, Papa Kabo. Pour moi, la nouvelle était un message. Rien ne viendra de cette rencontre, j’avais conclu, je l’ai dit à certains amis. Et le soir, de retour de Walungu, la nouvelle nous croise sur la route, difficile à avaler, mais il faut vite trouver une issue pour s’en sortir et y exfiltrer notre leader. Et la base avait réussi à le faire.

Si le retrait de la signature de l’accord de Genève était facile, c’était plus difficile de trouver un autre schéma, entre les deux qui se sont retirés. Mais liés par le sort, ils n’avaient de choix. Et il fallait un homme, qui aime bien le Congo et les congolais, qui connait les attentes de son peuple à ce moment précis, l’alternance, longtemps recherchée. Il accepta de se retirer, au profit d’un accord, qui fait de lui le SEUL CANDIDAT PRESIDENT du CACH en 2023, avec obligation de soutien de celui qui deviendra Président de la République 24 janvier 2019.  Et c’est ce jour-là que le malheur du futur candidat Président commence.

C’est lui qui va conduire la campagne électorale, qui a commencé par un accueil sans précèdent dans la ville Province de Kinshasa. Les villes de Goma et Bukavu ont accéléré la démonstration de la force du CACH sous la conduite du PACIFICATEUR, maître politique du coin, et c’est jusqu’à Walungu, ma circonscription électorale, où le Candidat Président fait son premier serment, sur demande de la population, car exigeante, est la population de Walungu, elle qui a consommé difficilement le retrait à l’élection présidentielle de son champion.

De ce serment, certainement le Chef de l’Etat s’en rappelle, car devant les caméras nationales et locales, et surtout à côté de sa tendre épouse, la respectueuse Première Dame, Denise Nyakeru, qu’il prendra même à témoin. Mais aussi, en Présence de la battante Dame, Hamida Mwangaza Kamerhe, épouse du Directeur de campagne. Car, il faut le dire, l’accord de Nairobi et la campagne électorale qui s’en est suivie, c’est aussi une histoire de ces deux familles biologiques en plus des familles politiques. Du contenu de ce serment, J’y reviendrai, dans le cours de l’histoire.

Les postes, ce n’est pas une obsession pour l’Honorable Vital Kamerhe

Attendu Premier Ministre, Vital Kamerhe ne le deviendra pas. Même pas une ordonnance pour identifier la majorité au Parlement.  L’homme ne s’en offusque pas, sauf moi et mes électeurs ; un Mushi de Nyangezi, avait fait même un audio en notre langue, lui qui ne comprends pas le rôle d’un Directeur de Cabinet, car la bas, « Cabinet » signifie autre chose.

Le problème de Kamerhe ce n’est pas le poste, où qu’il sera, ça attirera toujours l’attention. Même bourgmestre à Kadutu ou à Matete, tout le monde pensera que c’est là le cœur de la République, pour lui, et il me l’a toujours répété, « il n’existe pas un petit département, il existe plutôt un petit chef de département ». Quand Kamerhe est là, on le voit plus sa personne que le poste qu’il occupe, DIRCAB, il est plus grand que ce poste, c’est pourquoi ceux qui l’aiment, j’espère, lui avait surnommé « Monsieur le Vice-Président » au début du mandat. Aujourd’hui, le poste de DIRCAB est connu qu’il ne l’a été dans l’histoire de mon pays et il comptera désormais dans les calculs politiques congolais. 

Du peu que je sache, le DIRCAB agit au nom, mieux sur instruction de son Chef, qu’est le Président de la République. Ce dernier statuant en dernier lieu que par ordonnance. Je puis dire, le Chef de l’Etat administre au quotidien à travers son Directeur de Cabinet.

Dans les officines, on s’est imaginé un Schéma, ce qui marche bien, c’est le bilan du Président de la République, ce qui traîne, c’est le bilan de son DIRCAB, Kamerhe, candidat CACH en 2023.

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A l’institut Kasali, c’est dans la commune de Kadutu à Bukavu, j’ai appris pendant ma 5ème année en sciences commerciales et administratives, qu’un bilan a deux grandes parties, l’Actif et le Passif. Et l’ensemble de ce bilan appartient à l’entreprise.  

Pendant la campagne électorale, le Chef de l’Etat a fait un certain nombre des promesses au peuple congolais, accompagné de son Directeur de Campagne, devenu son DIRCAB. Il a même dit, le 13 décembre 2019, dans son premier discours à la Nation qu’il est celui qui a un bilan à présenter au peuple à l’issu de son mandat, qu’il ne veut pas être chef des chantiers inachevés, ce qui est vrai et bon. Et je m’interroge, si ce bilan sera celui que l’on  tente de bricoler au bureau de « Décision finale » avec seulement les actifs ? Pourtant le peuple fera aussi son bilan, et comme politiques, nous devons être conscients que le peuple sera trop sévère.

A la place échangeur à Limete, en mars 2019, lors du lancement des travaux de 100 jours, j’avais entendu le Président de la République donner une liste des actions à mener et la décrispation du climat  politique au pays.

Je  m’interroge, pourquoi on ne colle pas à Vital Kamerhe le retour de Moïse Katumbi et d’autres au pays ? Si la gratuité de l’enseignement primaire sera une réussite ou non, pourquoi on s’empêche de la lui faire porter ? Le fait que l’opposition et la société civile peuvent manifester jusqu’au palais de la Nation est donc l’effet Kamerhe ?

Et j’aperçois rapidement  les rancunes politiques, guerre de dauphinat se transformer en dossiers judiciaires.

Dans la magie congolaise de bilan avec uniquement des actifs ou des passifs, j’ai aperçu un étudiant de premier cycle se transformer en Ingénieur de ponts et chaussés, omettant de se faire accompagner même par un maçon et n’avait pas hésité d’annoncer ses conclusions, sans tenir en ses mains un simple décamètre. Et, j’espère que c’est faux ce qu’on me dit qu’il  se prépare aux élections présidentielles de 2028, évidement il l’aura fini les études et c’est de son droit le plus légitime.

Les procès, en Démocrate Kamerhe en est habitué

En ambitionnant les plus hautes fonctions de la République, Vital Kamerhe sait que le pouvoir judiciaire existe, y compris dans le pays pour lequel il porte une grande vision, et il le dirigera un jour, j’y crois.

Beaucoup de cabales ont été montées dans ce pays pour écrouler le fils de BULWI. Certains ont  même rêvé l’avoir enterré politiquement. Ils l’ont même vu en prison. Je me rappelle du procès Wivine Moleka contre Vital Kamerhe, lié aussi à la politique. Je me rappelle comment j’organisais la célèbre place Major Vangu de BUKAVU ! Et ce nouveau, s’il existe, les soutiens s’organiseront de partout, au Risque du Coronavirus, car de millions ont bravé les balles réelles pour le champion, et encore davantage aujourd’hui, convaincu du complot, nombreux sont prêts à mourir, je ne suis pas un prophète. 

Nous avions entendu, le compte rendu d’un conseil des ministres où le Chef de l’Etat avait dénoncé la pression exercée sur les magistrats et dans la suite, un média en ligne révélait la tentative de pousser certains prévenus à citer le nom de Vital Kamerhe. Qui sont ceux qui faisaient pression sur les magistrats et qui voulaient bien que le nom de Vital Kamerhe soit cité ? C’est la réponse à cette question, le jour qu’on l’aura qui éclairera l’opinion.

Je sais qu’au moins, personne ne peut s’imaginer VK seul à l’audience, derrière lui moins de 20 personnes. Si le choix de la date d’attaque est lié au moment du confinement, mais au moins ils savent que l’homme a des soutiens à travers le pays. 

En 2023, Vital Kamerhe sera candidat Président

Candidat du CACH, avec le soutien du Président de la République, qui est un chrétien et homme de parole, il ne saurait se dédire alors qu’il a été bénéficiaire de la parole de son frère et ami, comme VK l’avait rappelé lors du congrès de l’UDPS en 2018, le soutenant intelligemment, comme Président National de l’Udps, j’ai revu les images ce dimanche.

Au-delà de ce soutien, la base de VK le lui exigera, prête à aller déposer sa candidature contre son grès. Ça fait partie des promesses de la campagne du FATSHIVIT. 

Si la stratégie derrière un probable procès, est de salir un casier judiciaire, mieux je l’aperçois, grignoter l’image du prochain adversaire  sérieux, elle tombe caduque car connue maintenant de tous. Les adversaires de VK, on les  recrute dans nombreux salons politiques et c’est pour des motifs divers, mais aucune famille politique ne semble faire l’unanimité sur des coups pareils, en connaissant les conséquences. 

Lire aussi: Théo Ngwabidje: «C’est une chance d’avoir Vital Kamerhe aux côtés du Président de la République»

Le Kivu voit à petits feux ses leaders éliminés, dans tous les domaines. Je ne peux pas m’imaginer ce qu’en pense Mbusa Nyamwisi, ne l’ayant jamais rencontré, mais lui qui s’était empressé à soutenir le CACH au lendemain de la Victoire, pour répondre à un des objectifs des actions de 100 jours dans son fief, la fin de Ebola et le retour de la paix, ne peut que s’étonner. 

Et là, chez moi, j’entends les gens s’organiser,  même ceux d’entre les miens qui sont confinés loin de nos frontières.

Et l’homme, certainement confiné quelque part à Kinshasa, comme je l’ai lu dans jeune Afrique, réfléchissant sur les propositions à donner à son Chef pour contenir  la pandémie coronavirus, suit dans la sérénité le débat, et prêt à affronter y compris la justice, pourvu qu’elle reste indépendante et non instrumentalisée.

Et l’histoire nous donnera raison, le chemin est encore trop long 

Amato Bayubasire Mirindi

Député National élu de Walungu »

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