Un grave accident de la circulation survenu lundi 8 décembre 2025 à Mbujimayi, près du péage de Tshilamba, a provoqué une vive tension et des actes de colère de la population locale. Un homme d’environ 45 ans a été mortellement fauché par un camion-citerne de la société SAFRIMEX, avant que des habitants en colère n’incendient le véhicule incriminé.
Selon les premiers témoignages recueillis sur place, le camion, qui transportait de l’eau, aurait percuté la victime alors qu’il circulait dans une zone réputée très fréquentée, à proximité des comptoirs de diamant. L’impact a été fatal : la tête de l’homme a été écrasée, plongeant immédiatement le quartier dans la stupeur.
La scène macabre a rapidement attiré une foule indignée. Pour de nombreux habitants, ce nouveau drame n’est pas un simple accident, mais le résultat d’un problème récurrent : l’indiscipline routière des chauffeurs de véhicules de chantier impliqués dans les travaux d’infrastructures urbaines à Mbujimayi.
Dans un geste de protestation radicale, des riverains ont incendié le camion-citerne. Un acte que certains expliquent comme une réaction de désespoir face à ce qu’ils considèrent comme une menace permanente pour leur sécurité.
Les résidents dénoncent depuis plusieurs mois l’attitude jugée irresponsable de certains conducteurs : excès de vitesse, non-respect des priorités, mépris des règles élémentaires du Code de la route. Plusieurs affirment que les engins engagés dans l’amélioration de la voirie urbaine multiplient les comportements dangereux sans être inquiétés.
« Cette série noire doit cesser », estime un témoin joint après les faits, rappelant que les travaux censés améliorer la mobilité en ville « deviennent une source d’insécurité » à cause de l’imprudence de quelques chauffeurs.
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Face à la montée de la colère, les habitants appellent les autorités provinciales à réagir avec fermeté. Ils demandent non seulement des sanctions contre les conducteurs fautifs, mais aussi une responsabilisation des entreprises contractantes, accusées de ne pas assurer suffisamment de contrôle sur leurs équipes.
Pour plusieurs familles du quartier, il est urgent de mettre en place des mesures strictes pour encadrer la circulation des poids lourds dans les zones habitées et éviter de nouveaux drames.