Une attaque de bandits armés a coûté la vie à une femme dans la nuit du dimanche 9 au lundi 10 novembre 2025, à Kamituga, dans la province du Sud-Kivu.
L’incident s’est produit à la résidence de Monsieur Songa Lugendo, située sur les avenues Kikindi et Usine Regideso, dans le quartier Malupango, commune de Mobale. Selon des sources locales, les malfrats ont tenté de s’introduire dans la maison avant d’être interceptés par des éléments de la Police nationale congolaise chargés de la sécurité du propriétaire. Un échange de tirs a éclaté sur place.
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Au cours de ces échanges, Jeanette Bashombe, bru de Monsieur Songa Lugendo, a été touchée par balle alors qu’elle tentait de prévenir son beau-père du danger. La victime a été transportée d’urgence à l’hôpital général de référence de Kamituga, où elle a succombé à ses blessures quelques heures plus tard. Son corps est actuellement gardé à la morgue en attendant l’organisation des funérailles.
Cette attaque survient dans un contexte de recrudescence de la criminalité à Kamituga, autrefois considérée comme une ville relativement calme. Le week-end précédent, quatre maisons de négociants d’or du quartier Kitemba avaient déjà été cambriolées, tandis qu’au quartier Essence, un commerçant avait été victime d’un vol à main armée.
Face à cette montée de l’insécurité, les habitants ont exprimé leur colère en brûlant des pneus dans la ville pour dénoncer la situation. Ils réclament l’intervention urgente des autorités militaires et policières afin de protéger la population et leurs biens.
La Société civile des compatriotes congolais (SOCICO RDC) a présenté ses condoléances à la famille de la victime et se dit très préoccupée par cette situation. Monsieur Jean Pierre Mwanda, président urbano-territorial de la SOCICO s’est montré particulièrement en colère.
« Nous demandons aux autorités locales, responsables de la sécurité, de s’impliquer pleinement dans ce dossier pour juguler l’insécurité qui sévit actuellement dans la zone et protéger la population ainsi que ses biens, car depuis plus d’une semaine, des maisons sont régulièrement visitées par des hommes armés non identifiés. »
Mukamba Mulebelwa Big-Merci

