Les activités sont restées paralysées, la journée de ce vendredi 9 juillet 2021 à Bunyakiri, dans le territoire de Kalehe en province du Sud-Kivu. Ceci, suite à une « journée morte » décrétée par la Société Civile; pour exiger la réhabilitation de la Route Nationale numéro 3, tronçon Miti-Hombo.
«La population de Bunyakiri a obéi au mot d’ordre de la Société Civile forces vives pour la journée morte de ce vendredi. Il n’y a pas eu d’activité partout, toutes les boutiques, kiosques, petits magasins, publiphones à Bulambika, Kambale, Kambegete, Hombo sud, Bitale, Karasi, étaient hermétiquement fermés. Il n’y avait ni marché ni circulation des motos. Les pneus des véhicules ont été brûlés dans les grands centres, et les activités n’ont repris que vers 15 heures,» rapporte la Société Civile locale.
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Signalons que la journée sans activités de ce vendredi est une suite de la campagne de désobéissance fiscale; déclenchée depuis le 2 juillet dernier par la Société Civile à Bunyakiri pour réclamer la réhabilitation de cette route, et la construction des ponts délabrés.
«Cette campagne vise que la réhabilitation avec la construction des ponts et caniveaux sur ce tronçon routier qui est resté longtemps abandonné par le Gouvernement congolais. Les autorités nourrissent la population avec des promesses irréalisables. Cet état de la route a déjà fait des dégâts humains et matériels incalculables et irréparables; pendant qu’elle reste la seule voie routière qui unie la population à la ville de Bukavu et ses environs. Si rien n’est fait sur ce tronçon pendant cette période sèche de deux mois; Bunyakiri sera inaccessible pas plus tard que la période de pluie, et les conséquences seront néfastes sur tous les plans. La richesse du pays doit être redistribuée équitablement conformément à l’article 83 de la constitution de la RDC,» explique cette structure citoyenne.
La Société Civile de Bunyakiri promet d’envisager d’autres actions citoyennes, jusqu’à ce que le Gouvernement congolais réponde à leurs revendications.
Jean-Luc M.