La Société Civile du groupement de Mumosho, dans le territoire de Kabare (Sud-Kivu), dénonce un nouveau cas de cambriolage armé, survenu dans la soirée du dimanche 15 juin 2025 au centre de négoce de Nyantende. Des hommes lourdement armés ont fait irruption dans un nganda connu sous le nom de Bisangwa, où se tenait une réunion familiale en préparation d’un mariage.
Selon le sous-noyau de la Société Civile de Mumosho, les assaillants ont fait irruption en cassant la porte, ont neutralisé toutes les personnes présentes, avant de s’emparer de téléphones, d’argent liquide et d’autres biens de valeur.
« Après avoir tout ravi, ils ont également torturé plusieurs membres de la famille Bisangwa, alors réunis pour préparer les mariages de leurs enfants prévus ce mois-ci », rapporte un communiqué de la Société Civile.
Ce nouveau cas d’insécurité intervient à peine trois jours après un autre cambriolage signalé le mercredi 12 juin, dans ce même village de Nyantende. Ces actes répétés témoignent d’une dégradation sécuritaire inquiétante, selon les acteurs locaux.
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Dans un contexte régional tendu marqué par l’expansion du M23-AFC dans les provinces voisines, la population de Kabare vit dans une insécurité permanente : incursions nocturnes, pillages et enlèvements y deviennent de plus en plus fréquents.
La Société Civile de Mumosho condamne fermement cette nouvelle attaque armée, devenue selon elle « monnaie courante » dans la zone. Elle appelle les autorités locales et provinciales à renforcer les mesures de sécurité et à protéger la population ainsi que ses biens, dans une région déjà éprouvée par d’autres formes de violence.