Kabare: des habitants de Katana manifestent contre la pénurie du courant électrique

Des habitants du groupement d’Irhambi-Katana étaient en sit-in au bureau de la SNEL à Katana-centre, depuis la matinée de ce lundi 14 février 2022. Ces derniers ont manifesté pour réclamer le rétablissement du courant électrique, dont la fourniture est demeurée instable ces deux derniers mois.

Accompagnés par le Conseil local de la Jeunesse et la Société Civile locale, ces derniers  demandent à la Société nationale d’électricité de respecter le programme de délestage, en mettant fin aux coupures « intempestives » du courant électrique.

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Heri Kisangani, président de la Jeunesse d’Irhambi-Katana, demande également à la SNEL de ne pas émettre des factures pour le mois de janvier 2022, au cours duquel les habitants «n’ont pas bénéficié» du courant électrique.

Celui-ci dit mettre en garde tout agent de la SNEL qui viendra avec des factures dans les ménages, tant que le courant ne sera pas effectivement rétabli.

«Depuis un temps, nous assistons aux bavures que votre agence nous impose, pourtant nos concitoyens sont souvent à jour dans le paiement de leurs factures. Ce qui nous offre le privilège de fustiger : l’instabilité du courant électrique, la mauvaise et injuste distribution aux usagers, les coupures intempestives, les facturations forfaitaires […] Nous exigeons le retrait de toutes les factures du mois de janvier car nous n’avons bénéficié d’aucun service de votre institution,» écrivent les forces vives locales, dans un mémorandum déposé auprès du responsable de l’agence de la SNEL à Katana.

La journée de ce mardi, une marche pacifique a été organisée par les manifestants, qui ont également barricadé la route nationale N°2 pendant plus de 5 heures. Le sit-in a été levé en début d’après-midi, après que les manifestants aient obtenu les assurances de la SNEL, qui a promis de rétablir le courant électrique dans les 72 heures.

Faute de la tenue de cet engagement, les manifestants annoncent qu’ils n’hésiteront pas à reprendre le chemin de la rue, pour faire valoir leurs droits.

Fiston Aksanti