L’appel à une journée ville et province morte ce mardi 1 mars 2022 lancé par le bureau de coordination de la Société Civile du Sud-Kivu continue à enregistrer des soutiens tant des organisations et structures de la Société Civile que des acteurs politiques.
Dans une déclaration rendue publique ce lundi 28 février à Bukavu, le secrétariat provincial permanent du Parti Congolais pour le Progrès (PCP) s’est joint à cet appel du bureau de coordination de la Société Civile en invitant ses nombreux sympathisants à répondre à cet appel en observant une journée sans travail.
Dans cette déclaration, Claude Bagayamukwe Alika, secrétaire provincial permanent du PCP au Sud-Kivu explique la position de cette formation politique par le souci de vouloir sortir la province des mains d’un Gouverneur qui s’est beaucoup plus illustré par la mauvaise gouvernance.
« Au regard de la réalité socio-politique actuelle en province du Sud-Kivu qui laisse à désirer, et cela, suite à la mauvaise gestion de celle-ci, imposée par le Gouverneur Théo Ngwabidje à sa population durant plus de deux ans, celui-ci devrait vite comprendre qu’il n’a aucune confiance ni légitimité envers le peuple. Le PCP soutient le bureau de coordination de la Société Civile ainsi que toutes forces vives du Sud-Kivu dans les initiatives citoyennes prises, forçant Théo Ngwabidje à déposer purement et simplement sa démission pour l’intérêt ultime des Sud-Kivutiens en général » lit-on dans la déclaration du PCP.
Néanmoins, le parti d’Aimé Jules Murhula dit soutenir les actions du président de la République an faveur de la population congolaise.
Pour rappel, des organisations de la Société Civile Forces vives réunies au sein du bureau de coordination de la Société Civile du Sud-Kivu ont appelé vedredi 25 février 2022 dernier à une ville et province morte ce mardi 1 mars 2022.
Selon elles, cette journée sans activités sur toute l’étendue de la province est décrétée conformément à la réunion hebdomadaire de mardi 22 février avec les forces vices, et une autre tenue ce jeudi 24 février avec les présidents des noyaux communaux, territoriaux et urbains de la Société Civile afin d’exiger la démission de Théo Ngwabidje Kasi, de son poste de Gouverneur déjà désavoué par l’assemblée provinciale.