La journée internationale de la jeune fille est célébrée le 11 octobre de chaque année.
A cette occasion, « Mwanamke kesho »; une organisation de défense des droits des femmes en général et ceux des filles en particulier, œuvrant au Sud-Kivu; veut porter haut la voix de la jeune-fille.
Sous le thème « Ma voix, l’égalité pour notre avenir »; « Mwanamke kesho » veut réinventer un monde meilleur. Un monde qui s’inspire des adolescentes. Un monde où elles sont mobilisées et reconnues, où on l’on compte et mise sur elles.
Selon Grâce Maroy, coordonnatrice de cette organisation, les adolescentes ont le droit à une vie sûre; à une bonne santé et à une éducation.
«La Journée internationale de la fille met l’accent sur la nécessité de relever les défis auxquels sont confrontées les filles et de promouvoir l’autonomisation des filles et le respect de leurs droits fondamentaux,» dit-elle.
Pour elle, si les filles sont accompagnées durant l’adolescence, elles ont le potentiel de changer le monde – travailleuses de demain, mères, entrepreneures, mentors, chefs de famille, et dirigeantes politiques, insiste-t-elle.
Par ailleurs, « Mwanamke kesho » tient à vulgariser cette journée peu connue du public pour porter plus haut la voix, le cri de la jeune fille.
Elle compte, avec d’autres organisations; mettre en œuvre le plan d’actions défini depuis Pékin.
Ce programme vise notamment à mettre fin à toute forme de discrimination contre les filles. Supprimer les pratiques et les comportements culturels négatifs à l’encontre des filles. Promouvoir et protéger les droits des filles et renforcer la sensibilisation sur leurs besoins et leur potentiel. Éliminer la discrimination contre les filles dans l’éducation, le développement des compétences et la formation…..
En outre, « Mwanamke kesho » a dit profiter de cette occasion; pour lancer une campagne en ligne. Une campagne qui vise à partager l’expérience de ses jeunes filles membres. Ainsi briser les mythes et le stéréotype.
Jean-Luc M.
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