Intervenons-nous

Journée internationale de la biodiversité, c’est chaque 22 mai de l’année. En République Démocratique du Congo, le ministre de l’Environnement et Développement durable parle d’une journée consacrée au bien-être, de vivre en harmonie avec la nature.

Selon Claude Nyamugabo, cette journée doit également être une opportunité de réfléchir sur la manière d’œuvrer au profit d’une prise de conscience collective sur les questions touchant la biodiversité.

Pour cette année, le thème retenu  est « Nos solutions sont dans la nature »*.

« La biodiversité demeure la réponse aux principaux défis.. »

Un thème révélateur et interpellateur, note Claude Nyamugabo, surtout en cette période où sévit la pandémie de coronavirus.

Pour le ministre congolais de l’environnement, le choix de ce thème a été motivé, par le fait que la biodiversité demeure la réponse aux principaux défis, auxquels l’humanité fait face, envie de garantir le développement durable.

« De la lutte contre le changement climatique, à la disponibilité des moyens de substances, en passant par la sécurité alimentaire et l’accès à l’eau potable, la biodiversité constitue le fondement d’un avenir durable pour l’humanité. La biodiversité est donc notre patrimoine commun, c’est notre capital naturel, c’est notre vie. » a-t-il soutenu. 

À travers son message à la population congolaise, Claude Nyamugabo regrette qu’en dépit de l’évidence du rôle primordial de la biodiversité pour le bien-être, certaines activités que mène la population, menacent sérieusement l’espace des ressources biologiques, concourent à leur disparition, et compromettent gravement le fonctionnement de l’écosystème. 

Il évoque  la déforestation, de l’agriculture itinérante sur brûlure, de la Persistance du braconnage, de l’occupation des aires protégées par les groupes armés, de l’introduction des espèces exotiques envahissantes, ainsi que l’exploitation minière artisanale. Il indique que tous ces défis préoccupent au plus haut point son ministère, à travers son organe technique, l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature.

De manière concrète, Claude Nyamugabo dit être engagé à élaborer des mesures d’application de la loi relative à la conservation de la nature, envie de valoriser les ressources biologiques, viabiliser les aires protégées, et lutter contre la pauvreté, par l’amélioration des conditions de vie de la population.

Biodiversité: une réponse sanitaire

Abordant le problème lié à la crise sanitaire et planétaire, causée par la pandémie de Covid-19, Claude Nyamugabo rappelle que des évidences sont émises , que cette maladie serait liée à la vente d’animaux sauvages vivants, destinés à la consommation humaine, qui aurait facilité la transmission du virus de l’animal à l’homme.

Malheureusement regrette-t-il, « ce n’est pas la première fois que cela arrive à notre planète. On se rappellera qu’en 2012, le syndrome respiratoire aigu sévère, mais également la maladie à virus Ebola. »

Pour lui, des résultats d’autres chercheurs à ce sujet renseignent que l’érosion de la biodiversité serait à la base de l’apparition de la maladie transmise à l’homme par l’animal. D’où la nécessité de tirer des leçons de la situation actuelle, en contribuant aux efforts mondiaux tendant à préserver la planète.

À cette occasion, le ministre congolais de l’environnement a remercié le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi, pour avoir accepté de faire la conservation de la nature son cheval de bataille. 

Bertin Bulonza

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Un commentaire

  1. Ngoy Kanyeba Théodore on

    Si ce monsieur aime vraiment son pays la RDC alors ses recommandations dans la gestion du bois entre autres ne causeraient pas des désastres aux paysages du pays hélas, force est de constater qu’on est loin des préoccupations de la bonne gestion du bois et bref, de la nature au Congo-RD. !!!

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